Le lancement a eu lieu cette fin d’année 2022 et le camerounais dans le projet est le Dr Donny Aminou, un natif de Garoua.
Les derniers préparatifs de pré-lancement du premier satellite Meteosat de troisième génération (MTG) sont en cours. Le premier satellite, appelé MTG-I1, construit par un consortium industriel européen dirigé par Thales Alenia Space, transporte deux imageurs : un imageur combiné flexible avancé et, pour la première fois en Europe, un imageur de foudre qui permettra de détecter plus rapidement les orages et les phénomènes météorologiques extrêmes, et d’améliorer la sécurité aérienne.
S’appuyant sur le partenariat de longue date entre l’ESA et Eumetsat, MTG-I1 sera l’un des six satellites exploités dans une flotte, de trois à la fois, pour assurer la continuité des données des précédents satellites Meteosat au cours des 20 prochaines années. Le premier Meteosat a été lancé en 1977 et cette troisième génération d’engins spatiaux sera la plus avancée à ce jour, avec une résolution d’image améliorée et la fourniture de données en temps quasi réel pour les utilisateurs, ou la prévision immédiate de phénomènes météorologiques à fort impact et à développement rapide.
Selon les sources d’un extraits sonores du directeur des programmes d’observation de la Terre de l’ESA les responsables : Simonetta Cheli, responsable du programme Meteosat de l’ESA : Paul Blythe, le responsable de la charge utile Meteosat de troisième génération de l’ESA : Donny Aminou et EUMETSAT, responsable du programme Meteosat de troisième génération : Alexander Schmid.
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Elle portait sur une méthodologie d’estimation des capacités d’un futur instrument spatioporté. Le cas d’étude est l’instrument Flexible Combined Imager (FCI) à bord du futur satellite Meteosat Troisième Génération Imageur (MTG-I), et plus particulièrement ses capacités à détecter des variations de quantité d’aérosols d’origine désertique dans l’atmosphère. Une meilleure connaissance de ces aérosols, très abondants dans l’atmosphère, fait partie des besoins régulièrement exprimés pour l’étude du climat, la prévision météorologique ou l’estimation de la ressource solaire dans des zones arides comme le Sahara.
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