Lu sur la page Facebook de Jean-Baptiste Happe :
« ivre » est une figure géométrique
on dit « rond » parfois par métaphore
mais « ivre » est bien plus sophistiqué
« parfaitement ivre » est impossible à atteindre
on s’approche on tombe
on se rapproche tant qu’on peut
avec toutes nos décimales
mais ce n’est qu’un brouillon
un horizon
pour simplifier auprès des enfants
« ivre » est une forme en miroir parfaite
au seul risque de ne jamais
apparaître
J’ai copié le cercle (le rond) qui accompagnait ce texte. J’y ai trouvé les lettres du mot « ivre ».
Plus tard, me promenant après une nuit neigeuse, j’ai trouvé un petit espace blanc où un ou plusieurs oiseaux avaient laissé leurs écritures brouillonnes. Je me suis demandé ce qui était écrit là, sous nos pas. J’ai bien cherché du côté de Jacques Demarcq. Mais je me suis dit que c’est à vous qu’il fallait demander.
La semaine dernière, je vous ai invité.e.s à faire parler une pierre. Cette fois-ci, c’est une écriture à décrypter, non pas des pattes de mouche, mais des pattes d’oiseau.
Exemple :
Ça craque là-dessous. Ça couvre nos piaillements. Faisons silence et marquons seulement notre passage. Mais ne donnons aucune indication sur notre trajectoire. Effaçons nos traces. Allons, les enfants : un peu plus loin, on trouvera un peu de baies, des araignées, des graines peut-être. Allons, les enfants, arrêtez de danser et partons.
C’est à vous main tenant. Que lisez-vous dans cette feuille blanche de neige ? Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus.
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