INTERVALLEdans un intervallehors du temps et de l’espacemais qui en mimait les formesje voyais de loin ta silhouette élégante en toutes circonstancesavancer vers moi le long de cette rue familièreressuscité de par l’espritet néanmoins de chair et d’ostu me souriaisj’allais pouvoir déposerun baiser sur ta joueme nourrir de ta voix creusée par une longue vienous faisions quelques pasles larmes me venaient je te savais mort depuis tant de luneset pourtant si présentdans la chimie de moi ici maintenant vivant