Sa mère lui répétait souvent qu’à l’impossible nul n’est tenu. Après sa disparition, il continuait d’y penser et la réminiscence de cette voix aimée hantait encore sa conscience, à la manière d’un fantôme répétant une sorte de mantra. Pourtant il essayait toujours de produire le meilleur travail au bureau, de se montrer un père parfait pour ses enfants et de maintenir son mariage à flots malgré les frustrations et les difficultés. Même s’il savait que c’était impossible et que de son vivant elle lui disait de lâcher l’affaire, il voulait rendre sa mère fière de lui.