Bonjour mes petits Nautes!
Aujourd’hui on prend sa crème solaire, ses sandales et ses lunettes de soleil, car on retourne le temps d’un article sur les terres du Wakanda, tourmentées après de nombreux évènements malheureux, mais toujours le monde issu du MCU que je préfère retrouver…
Alors oui, n’oubliez pas les mouchoirs, et on parle de Wakanda Forever, le tout, sans spoiler.
Synopsis
Le Wakanda est en deuil. Un an après la mort tragique du roi T’Challa, sa mère, la Reine Ramonda, règne en attendant le jour où sa fille Shuri décidera peut-être de reprendre le manteau de Black Panther. C’est sans compter sur une nation jusque là oubliée, et sur leur énigmatique souverain, Namor…
Chadwick Forever
Nous savions, tous et toutes, que ce deuxième opus dans la franchise des Black Panther allait être, d’abord et surtout, un immense hommage pelliculé à Chadwick Boseman, notre T’Challa adoré, qui nous manque terriblement.
Et c’est le cas. Dès les premiers instants, Wakanda Forever nous met la larme à l’œil, pour ne quasi plus l’y enlever tout le long du film. Chaque battement de cœur, chaque décision, chaque erreur, est fait avec T’Challa en tête, son ombre planant plus que jamais au-dessus de ceux qu’il a aimés et laissés derrière lui.
Comment rivaliser avec un souverain aussi parfait, aussi aimé? Comment le souhaiter, alors que dans le même temps, le deuil est toujours aussi déchirant?
Les enjeux de ce film sont donc clairs dès le départ. Shuri doit faire son deuil, trouver sa place dans un royaume sans son frère, et se démarquer de lui, même si, au départ, elle veut devenir son double.
Des enjeux qui résonnent en chacun d’entre nous qui a déjà vécu ce genre de perte, et qui font de ce film, plus qu’un film de super-héros, un film humain. Mais je n’en attendais pas moins de la main de Ryan Coogler après le premier opus.
¡Lìik’ik Talokan!
Mais Wakanda Forever nous permet également (surtout, j’ai envie de dire, parce que je suis une groupie) de découvrir ENFIN une nation que les fans des comics connaissent bien (elle a été créée en 1939 après tout) mais que le MCU n’avait pas encore réussi à nous présenter: les Talokani. Atlantes dans les comics, la nation a été ‘transformée’ pour culturellement ressembler à une nation maya.
Je suis fan. FAN.
Déjà, je suis fan de Namor. Dans les BDs, il est tantôt allié, tantôt ennemi des Avengers et affiliés, et ils se prêtait donc parfaitement à l’exercice demandé par l’intrigue de cet opus. Il a un caractère de merde, amplifié par sa quasi immortalité, qui fait que je l’ai toujours adoré (au même titre qu’un Dr Strange qui, dans les comics, est une sacrée petite merde).
Alors, j’étais plus que ravie de découvrir les ‘submariners’ dans WF. Et je n’ai pas été déçue du tout.
En fait, je suis même retombée raide amoureuse de Namor, mais ça, c’était prévisible.
Il est un parfait miroir à Shuri, et incarne en ce sens, justement, les choix qu’elle doit faire pour s’assumer et devenir elle-même, et pas une pâle copie de son frère décédé.
Par-fait.
Talent everywhere
Let’s go parler du casting. Lui aussi, toujours en deuil de Chadwick, ce qui rend la majorité des performances totalement déchirantes de vérité.
Shuri est toujours incarnée par Leticia Wright (Death on the Nile), toujours aussi excellente dans un rôle principal. Tu iras loin, ma biche.
Au Wakanda, elle est toujours aidée des merveilleux Winston Duke (Us) en M’Baku; Danai Gurira (The Walking Dead) en Okoye; Lupita Nyong’o (12 years a slave) en Nakia (et cette femme est sérieusement l’une des plus canons de la planète, je n’en peux plus); ou encore Angela Bassett (Mission Impossible: Fallout) en Ramonda et Madame, vous déchirez grave.
On y ajoute toujours en passant mon ptit Martin Freeman (The Hobbit) chéri d’amour; et on y saupoudre la jeune Dominique Thorne qui nous arrive en Riri Williams/Ironheart.
Et du côté de l’océan, j’ai pris un plaisir IMMENSE à rencontrer le sublime Tenoch Huerta (Narcos Mexico) qui incarne Namor avec perfection, je n’ai que ça à dire.
Cast made in Heaven.
En résumé, Wakanda Forever est un hommage de deux heures à un homme qui nous manquera encore longtemps mais dont l’âme ne quittera sans doute jamais la franchise Black Panther et c’est tant mieux; et nous permet de rencontrer un personnage qui, je l’espère, fera date dans le MCU car il a un potentiel de fifou.
Notes
Bigregirl: 9/10
Rotten Tomatoes: 8,4/10 (au 14 décembre)
Allôciné: 6,8/10 (au 14 décembre)
Note moyenne: 8/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Black Panther: Wakanda Forever
Réalisateur: Ryan Coogler
Scénaristes: Ryan Coogler, Joe Robert Cole
Producteurs: Kevin Feige, Nate Moore
Société de distribution: Marvel Studios
Musique: Ludwig Göransson
Durée: 161 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais (+ Xhosa + Maya)
Sources
Rotten Tomatoes