Qui a peint ton nouveau toi cosmique ?
La vanité a pris une nouvelle forme depuis quelques semaines. Après le toujours peu explicable #nouvellephotodeprofil, aussi utile que si quelqu'un disait chaque matin, "je me suis habillé(e) différemment aujourd'hui", une nouvelle application du nom de Lensa a fait son apparition dans les apllications téléphoniques gratuites (Pour les clients de Apple) et Instagram et Twitter ont inondé leur réseaux d'avatars nouveaux de gens que vous connaissiez (ou non) avec le look de héros dans un thriller cyberpunk.
Avec les traits découpés dans la vive jeunesse, la peau parfaite,
Mad Max croisant
Le 5ème Élément, les gens ont effectivement ce look cool qui donne envie d'essayer la chose, assz vite. On s'applique à rendre les gens beaux, plus beaux encore, on engraisse la vanité, on réinvet l'infect autoportrait afin de vous faire embrasser le héros/l'héroïne cyberfuturiste en vous.
Ce ne fût pas long qu'on a vite identifié le vol de droits d'auteurs avec des gens qui pnt reconnu des oeuvres peintes/dessinées/designées par d'autres, modifiées afin de créer de "nouveaux" avatars. Les oeuvres créées naissent d'oeuvres déjà existantes. C'est comme faire un nouveau palmarès musicale utilisant des échantiollons musicales de pleins d'autres chanons pré-existantes...ooh...wait...Mais c'est déjà pas mal ça...
Depuis des années on se questionne sur l'éthique dans la création d'intelligence artificielle. Quand est on allé trop loin en empruntant des humains? Sur plusieurs des portraits, la signature de l'artiste original parait encore. On a même maquillé ces signature afin de les rendre méconnaisables, on sait donc très bien ce qu'on fait.
Prisma Lab, une compagnie de photos et de video de Californie, anciennent basée ...
à Moscou,
ceci expliquant peut-être cela au niveau de l'éthique... et travaillant pour Lensa, n'a pas semblé inquiétée par la technique qu'elle utilise. On se vante d'svoit altéré aisi plus de 120 milliards d'images, des peintures, des affiches, des photos, une opération simplement mathématique qui arrive à faire naître une priduit unique dans le monde. Quelqu'un, quelque part, un humain peu scrupuleux, à developpé un processus qui veut prendre ses distances du résultat final par rapport à la source originale. Ce qui aide, en ce moment, est qu'aucun artiste n'a réclamé des droits, en se plaignant de viol de droits d'auteurs, ce qui laisse encore planer le doute que Lensa créé vraiment tout, tout seul.
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These AI avatars are generated from scratch but with your face in mind" vend l'application Lensa.
"From scratch" est fautif. Oui, le produit final n'existe pas ailleurs. Mais certaines parties existent autrement, ailleurs. Un peu comme un riff de Led Zeppelin ou The Clash reconnu dans la chanson d'un autre, on marche sur une très fine ligne éthiquement mwuoche. Ce qui est souvent pire que moche.
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From scratch" est une fraude. Déresponsabilise. Un sport national dans certains milieux. Ce qui suir vient d'une artiste que nous appellerons, Jveux Vivr. Cette artiste a tout de suite vu les problèmes possibles avec l'application. Elle est testeuse chez Stable Diffusion, un outil d'intelligence artificielle qu'utilise Lensa afin de créer les avatars. Elle était excitée de travailler comme testeuse Beta pour tout ça. Mais très vite elle a déchanté.
Certains créateurs d'avatars ont commencé à créer de la pornographie malsaine dont de la pornographie juvénile. D'autres, des images d'une violence insupportable. Puis, elle a confirmé qu'on passait de longue heures à chercher des image sur le net, à altérer sans menaces de se faire poursuivre. Testant Lensa sur elle-même, on lui a servi un portait cyberpunk d'elle, avec des tubes en bouche. Quand elle a investigué l'image source, elle a découvert que l'image originale était tirée d'un(e) patient(e) entubé(e) se battant contre le cancer et décédé(e) depuis. De plus, elle a remarqué que son nouvel avatar devenait aussi propirété publique. Sa propre mâchoire se retrouvait aussi ailleurs. Sur d'autres. Les inconforts devenaient nombreux.
Mais elle y travaille toujours.
On a, depuis, expliqué que les mélanges, les croisements visuels, sont si habilement faits qu'il devient presqu'impossible de mettre un doigt précis sur ce qui est "emprunté" de l'oeuvre d'un(e) autre. Que c'est davantage comme si on prenait 5 pizzas pré-existantes, qu'on les cuisaient les unes sur les autres pour n'en faire qu'une et qu'on se déclarait ensuite, chef.
y a même des erreurs grotesques
On est d'accord pour dire que c'est très différent que de prendre une photo originale et de simplement la peindre avec un outil cybernétique qui ferait avec ce qui est déjà là. La magie n'est pas tout à fait vraie. Ne l'est jamais d'ailleurs.
Il y a toujours de l'humain en dessous de tout ça.
Cosmologie ou pas.
Prenez le d'un extra-terrestre comme moi.
Je n'ai pas essayé Lensa. Ne le ferai pas.
Je suis beau naturellement.