Une entreprise fait appel à un cabinet de conseil, ou cabinet de consulting, afin de résoudre un problème auquel elle est incapable de faire face elle-même. Le domaine d’intervention d’un cabinet-conseil peut donc être assez large, aussi bien que la nature des interventions des agents concernés.
Qu’est-ce qu’un cabinet-conseil ?
Comme nous l’avons déjà annoncé dans l’introduction, l’entreprise fait appel à un cabinet-conseil pour résoudre un problème spécifique. Généralement, l’entreprise ne dispose pas des ressources nécessaires afin de résoudre ce problème. Toutefois, il peut arriver que pour une raison ou une autre, elle ne souhaite pas engager ses propres ressources dans la résolution de ce problème.
Un cabinet-conseil en management peut être généraliste ou spécialisé. Lorsqu’il est généraliste, son expertise couvre une large étendue de secteur dans le management.
En revanche, un cabinet spécialisé s’occupe uniquement d’un secteur en particulier comme le RH, le BTP, le marketing, le digital, etc. Par exemple, un cabinet-conseil en management à Montpellier comme Calista Conseil ne s’occupe généralement que de ressources humaines.
Notez que le cabinet-conseil n’est pas un sous-traitant. En effet, il ne place pas une ressource chez son client afin d’exécuter un travail inclus dans ces processus habituels.
Au contraire, il met à disposition de l’entreprise un expert qui va guider et conseiller l’équipe en place sur la voie à suivre pour résoudre le problème. Forcément, cet expert va également jouer un rôle de formateur, directement sur les procédés qu’il souhaite mettre en place.
La mission peut alors être ponctuelle ou en continu, selon l’objectif fixé et le problème à résoudre. Elle peut n’engager qu’un consultant ou toute une équipe. Les membres de l’équipe peuvent se relayer par exemple selon leur domaine d’expertise spécifique ou travailler ensemble tout le long de la mission.
Pourquoi faire appel à un cabinet-conseil ?
La principale raison qui peut pousser une entreprise à faire appel à un cabinet, c’est de profiter de l’expertise de ce dernier. Lorsqu’elle veut procéder à une redynamisation de l’une de ses activités par exemple, ou dénouer des situations dans lesquelles elle se sent inefficace, les conseils d’un expert peuvent être nécessaires.
D’ailleurs, on peut catégoriser la nature de l’intervention du cabinet selon l’importance de l’implication du ou des consultants. Elle peut n’être que des simples conseils.
Notez seulement que très probablement, des étapes d’audit, d’analyse puis d’expérimentation doivent précéder ces simples conseils. Mais l’intervention peut également inclure une mise en œuvre, un suivi et naturellement une formation.
L’autre raison qui explique pourquoi une entreprise fait appel à un cabinet-conseil est l’accès à ce dernier à des informations inaccessibles pour elle. Une entreprise qui souhaite se lancer dans une activité en particulier veut s’assurer par exemple de la légalité de sa démarche, de la situation juridique de son produit, etc.
Elle aura besoin d’un cabinet spécialiste de la question afin d’accéder plus rapidement à ces différentes informations. Aller à la chasse de ces derniers peut lui coûter beaucoup plus d’argent, lui faire perdre du temps par rapport à ses concurrents, etc.
Enfin, l’une des principales raisons pour lesquelles l’entreprise fait appel à un cabinet-conseil est le temps, un point que nous avons déjà survolé dans l’exemple précédent.
En effet, l’expertise d’un cabinet, ainsi que les informations dont ils disposent peuvent être précieuses dans la course à laquelle s’engagent les entreprises avec leurs concurrents. Travailler avec un cabinet peut donc être une avance prise et un avantage certain pour être plus performant.
Comment un cabinet-conseil est-il rémunéré ?
Il n’y a pas vraiment de règle autour de la rémunération d’un cabinet-conseil. Néanmoins, les boîtes les plus réputées ont tendance à vous facturer cher leur intervention, tandis que les nouveaux acteurs veulent changer cette tendance.
C’est sur ce point que l’entreprise doit être méticuleuse lors de son choix. Elle doit s’assurer de la crédibilité et de l’expertise du prestataire avant de le choisir, sans toutefois s’écarter de son budget.
Sur la rémunération proprement dite, il existe différentes formes de contrat possible :
Le décompte au tarif par heure réelle
Un tarif horaire d’expertise est fixé entre l’entreprise et le cabinet ou le consultant. La facture finale sera donc calculée en fonction du nombre d’heures travaillées. Le paiement se fait selon ce qui est prévu : par jour, par semaine, par mois, etc.
Le décompte au tarif par heure théorique
L’entreprise et le cabinet se mettent d’accord sur un planning comportant un nombre total d’heures. Un tarif est appliqué au nombre d’heures prévu par ce planning, ce qui constitue le coût global de la prestation. Un changement en cours de route, en plus ou en moins, n’influence plus ce coût, sauf d’un commun accord entre les deux parties.
Le forfait
L’entreprise et le cabinet se mettent d’accord sur un total indépendamment de la durée de la prestation. Toutefois, un planning sera établi pour la visibilité de l’intervention, même si celui-ci n’impacte plus le prix de la prestation. Ce forfait pourra prendre la forme d’un abonnement si la mission est récurrente ou d’une durée indéterminée.
Le prix au résultat
La rémunération peut être en fonction du résultat demandé par exemple. C’est une pratique peu commune, mais qui peut être une option si les deux parties se mettent d’accord. D’ailleurs, la rémunération peut comprendre une partie fixe et une prime en fonction du résultat. Cette prime elle-même peut être variable ou forfaitaire.