Via Jérôme Descamps : « Où va le sang quand on dit « je n’ai plus de sang dans les veines » ? C’est ce qui m’est arrivé hier soir plusieurs fois dans « Kontakthof » mise en scène et chorégraphié par Pina Bausch. Quoi de plus extrême que cette expérience ? Qui a englobé aussi parfaitement être une femme, être un homme, seuls.es et ensemble. Qui a construit et déconstruit autant nos images ? Et il faut aussi parler des femmes, du satin des robes des femmes, de la hauteur des talons des femmes, des garçons ternes et de leurs nonchalances touchantes, des bras déliés, des bras plongeants, des mains alertes, des jeux, du rire et de la fantaisie, de la violence, du sexe… Qui ne peut pas frémir devant cette séquence où, à l’avant-scène, une femme est caressée, embrassée, molestée par une vingtaine d’hommes, quoi de plus radical pour dire toutes les ambiguïtés des rapports humains et du sort des femmes ? Il faudrait aussi écrire sur les rondes magnétiques et surtout sur les sublimes diagonales, bref sur la science magistrale d’occuper un plateau de théâtre. Je ne voudrais pas devenir un affreux réac qui pense que la jeune génération n’est pas la plus belle et la plus inventive, je voudrais juste rendre hommage à cette femme si immense et qui nous a tant donné. Je loue l’entrée de cette pièce au répertoire de l’Opéra de paris, cette transmission est magnifique même si je regrette un peu le travail sur la diversité des corps et des visages que faisait Pina Bausch. Le corps de ballet de l’Opéra de Paris est un peu trop parfait, mais penser qu’en 2122 de nouveaux spectateurs découvriront cette œuvre me comble. J’ai l’impression, quelle dinguerie, que c’est ma génération qui leur envoie, à travers le temps, cet inépuisable message d’amour. »#operadeparis #kontakthof #pinabausch #pinabauschfoundation #balletoperadeparis #viveladanse
SAINT-OMERSur FB Je n’ai pas vu un film aussi fort aussi bien joué mêlant le doc et la fiction aussi bien qu’on se Maës approprié longtemps après et qui combat les faux codes entre normalité et folie….
Le meilleur film de l’année avec Valérie Dreville et surtout les deux autres comédiennes dans le rôle de la mère accusée Guslagie Malanda et de l’écrivaine témoin du procès Kayije Kamane tous les rôles sont si justes que l’on va bcp plus loin que dans l’ordre établi de nos pensées. C’est sur le fil et les enfants qui jouent les comédiennes enfants les rôles muets des femmes mères des deux citées quand elles sont jeunes sont aussi parlants que possible. J’aimerais le revoir. Les relations mères filles encore et foujours ou plutôt mères enfants sont…comment peut on casser jusqu’à effacer les êtres ?! C’est pour moi bien pire que tuer….le mensonge le déni les hallucinations la réduction en peau de chagrin de la conscience de la réalité . Lorqu’étre fille tout nous sépare nous sommes encore très proches. Le rôle d’Adrien est très bien tenu par Thomas de Pourquery. Robert Cantarella avocat général est assez repoussant…. de bon sens. Aurélia fine et blonde dans sa robe noire d’avocate ne s’y cache pas. La fin est belle j’ai tellement bien fait d’y aller à 11h10 il n’y a pas grand monde encore dans les salles. Un jeune homme derrière moi est resté comme moi enfoui dans son siège. Et nous avions du mal à supporter les commentaires anodins de quatre personnes venues ensemble et égrenant les généralités du genre les hommes sont fantomatiques dans ce film…..alors nous nous sommes précipités vers la sortie.
CHAT POTTÉ
Il y avait peu de personnes hier dans la grande salle et c’est dommage car c’est une belle réalisation avec des références bienvenues d’abord à un de mes contes préférés Boucle d’or Kitty pattes de velours est tres Kill Bill et Chat Potté tres touchant pour une fois. Le personnage nouveau (je ne vous dis rien) un copain qui me fait penser à mon livre préféré pour enfants……maisJe ne vous dis rien, allez y remplir la grande salle, comment pourquoi si peu de monde cause de la version française ( je ne pensais pas qu’il était doublé, mais les voix sont belles et talentueuses en écho d´Antonio Banderas. Ce film m’a fait penser à Coco et la peur de la mort y est aussi abordée et ce n’est pas rien de pouvoir mieux l’habiller quand on est encore enfant. La fin ? Je ne vais pas « spolier » mais ce film m’a touché, aussi par les accents sud-américains les rythmes….. Chut……@chatpotte, #animation, #dessinanimé