C’est l’adjudant chef Bengon James. Les bensikers de Bonamoussadi en ont ras le bol de son amour pour l’argent quelque soit les méthodes utilisées.
Il fait sa patrouille en journée avec sa moto ou bien voiture pour arracher des motos et exige les sommes allant de 20000fr à 50000fr pour les libérés.
Pire encore s’il retrouve deux benskiner entrain de se chamailler, il les prend sans aucune autre forme de procès. Celui qui refuse que sa moto soit amenée, se voit plutôt brutalisé. Il dit à qui veut l’entendre qu’il est du village de Beti Assomo et que personne ne peut rien lui faire.
Quand les motos qu’il ramasse mettent longtemps à la brigade, il les fait acheminer dans son village pour donner à ses frères. Et lorsqu’un élément de sa brigade s’oppose à ses agissements, il fait un mauvais commentaire sur son nom et envoi au SED disant qu’il discute le commandement avec lui.
Tout le monde est terrorisé.