Un parfum des Frères Scott lors de cet épisode. Des effluves nauséabondes donc. Kyle se met à un des sports le plus populaire des lycées américains : le basket. Tout comme l'avait fait Clark Kent dans Smallville à un moment. Exempt d'une force physique Supermanienne, Kyle se sert quant à lui de son cerveau pour calculer les trajectoires de la balle en tenant compte de tous les paramètres tels que le vent, les angles, etc. Un vrai petit geek du basket. Ceci nous vaut des paniers tout à fait improbables, plongeant ces scènes dans le ridicule.
De plus, tous les protagonistes masculins de la série jouent dans l'équipe, comme de par hasard. Même le père y jouait dans sa jeunesse. Un peu facile et classique. La finale contre l'équipe qu'on n'a pas battue depuis deux ans, le vilain (ouuuh oui, le gros vilain) entraîneur, la blessure d'un élément essentiel de l'équipe (Declan pour ne pas le citer...),...Du vu et revu. Etonné tout de même par une chose : la décision de l'équipe de déclarer forfait pour soutenir Declan alors que son entraîneur voulait virer s'il ne reprenait pas le match même blessé.
Les paris de Josh sur le match étaient amusants tout comme la scène de dispute avec son père qui, bien que commencant sur un ton fort dramatique ("ouuuh je ne suis pas le fils dont tu rêvais"), se termine par une punition prononcée tout en douceur et de manière presque amusante. J'ai par contre beaucoup plus de mal avec les histoires de fillettes entre Lori et sa blonde de pimbêche.
On avance toujours dans l'affaire Kyle avec un équilibre avec les scènes de drama qui commence à trouver son rythme. Le corps est bien celui de Kern, un professeur de biologie de l'université. Plus intéressant, Kyle aperçoit dans son rêve le visage de l'assassin. S'en souviendra-t-il ?