The White Lotus // Saison 2. Episode 6. Abductions.
Plus la saison avance et plus celle-ci s'avère fascinante, palpitante et mystérieuse à la fois. Après le brillant épisode précédent, celui-ci est dans la même lignée. Il est parfait de bout en bout, dépassant une fois de plus toutes mes espérances. Mais l'une des grandes forces de cette saison c'st Aubrey Plaza. L'actrice vole la vedette à tout le monde. J'ai senti dès le début de la saison que celle-ci serait la sienne et Harper, son personnage, brille réellement. L'histoire d'Harper et d'Ethan est fascinante en soi. Au début de la saison il était difficile de voir où cela pouvait nous conduire mais cet épisode permet aussi de donner un peu plus d'indications. Harper est passionnante car elle joue à un jeu mais j'aime la façon dont l'actrice incarne ce personnage. Ethan est en train de devenir de plus en plus fou tout au long de cet épisode, notamment car Harper est maligne et sait jouer avec Cameron pour que Ethan soit un grand jaloux. Ce n'est pas facile comme histoire dans le sens où Cameron a déjà fait du pied à Harper mais le résultat reste un mystère à élucider et un passionnant à élucider.
On n'a pas eu la conversation que Harper et Cameron ont eu sur la fameuse soirée où ils ont fini défoncé mais la série aime justement cette part d'ombre qui nous laisse imaginer tout un tas de choses. C'est divertissant et cela donne envie d'en savoir encore plus au fil des épisodes. Aubrey Plaza et son sourire sont parfaits pour nous laisser dans l'attente de réponses. La relation entre Ethan et Harper a un arrière goût de tragédie Shakespearienne et c'est peut-être bien ce qu'il va falloir attendre de la fin de la saison à un moment donné. Les deux personnages sont forcément mis face à leurs propres jalousies, créant des interactions fascinantes et animées entre les personnages. C'est une véritable force et c'est tout ce que j'attends de la part de The White Lotus. Mike White a su surpasser mes attentes avec la série dans cette saison 2 encore meilleure que la première. Il y a des schémas qui semblent se répéter mais pas totalement non plus.
Harper semble en tout cas être la clé de la saison comme Tanya l'était dans la première saison. Le deuil de Tanya était à l'origine de The White Lotus première du nom. Cette saison s'article autour de la transformation d'une femme jalouse en une femme prête à tout pour jouer de ses charmes et faire comprendre l'état dans lequel elle est. C'est un peu comme si la saison voulait se construire autour du désir brûlant et de ses tentations mais que cela ne peut s'achever qu'en tragédie. Pour ce qui est des DiGrasso, je dois avouer que leur histoire de famille n'arrive pas à m'intéresser. Un peu comme si les scénaristes ne savaient pas du tout quoi faire d'eux et qu'ils étaient avant tout là pour combler un manque d'idées. Mais leur rencontre avec ce qui semble être des membres de leur propre famille est amusant. On retrouve le cynisme de Mike White à l'état brut. Un peu comme pour la petite soirée où Tanya, pleine de cocaïne, semble enfin s'amuser pour la première fois depuis longtemps.
La petite sauterie est un délire assumé qui sort un peu du côté macabre des aventures amoureuses des autres. La comédie expressive dont est capable Jennifer Coolidge continue d'être quelque chose dans cette série. Il y a un truc dans le timing comique de l'actrice qui apporte ici quelque chose. Mais les dialogues sont importants, comme dans le reste de l'épisode d'ailleurs. Cette saison est particulièrement bonne à créer des images riches et sensationnelles, des séquences mémorables autour de dialogues forts et mémorables.
Note : 10/10. En bref, la perfection existe et elle s'appelle The White Lotus.
Disponible sur OCS US+24