paru dans Clarín ce matin
Comme tout le monde le sait, hier
soir, l’Argentine a gagné son match de 8e
de finale contre l’Australie lors d’un match où l’équipe
albiceleste a clairement dominé le terrain.
Mème posté hier, avant le match
à gauche, le carpincho qui symbolise l'Argentine
à droite, le kangourou qu'on a un peu de mal à reconnaître !
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La même idée encore plus claire, posté dès le 30 novembre
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Après un tout premier match
catastrophique, cette nouvelle rencontre a confirmé le soulagement
ressenti par les Argentins après le second match.
"Encore trois et maintenant, fini de rigoler", dit le gros titre
Je ne suis pas sûre que ce soit de l'humour, ceci dit...
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Les mèmes et les dessins de
presse rendent compte de cette euphorie et de cet optimisme qui se
sont à nouveau installés dans l’opinion publique du Cono Azul.
Paru dans Clarín ce matin
La coccinelle ou bête à Bon Dieu en français est un porte-bonheur
De gauche à droite :
"Whaouh ! L'adrénaline du Mundial me fait voler"
"Mais tout n'est pas aussi simple qu'on le dit"
"Non, Monsieur !"
"'Je ne trouve pas le duty-free par exemple'
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Traduction © Denise Anne Clavilier
C’est souvent très drôle.
Parfois, hélas, mais nettement moins souvent, c’est aussi de
mauvais goût comme ce mème, repris par un ministre qui s’est pris
une volée de bois vert, et qui symbolise le match d’hier sous la
forme d’un gaucho à cheval cherchant à capturer au lasso argentin
un kangourou… Bof, bof !
Paru dans Página/12 ce matin
Le riche patron buvant son thé :
"Si nous n'avions pas rejeté les invasions anglaises (1),
aujourd'hui nous serions comme l'Australie ou le Canada"
Le garçon :
"Et nous serions éliminés du Mundial"
Traduction © Denise Anne Clavilier
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Dans l’ensemble, c’est
l’autodérision qui domine, comme c’est de tradition en
Argentine.
Paru dans Página/12 ce matin :
Messi en don Quichotte pour la seconde fois
Notez que le match contre les Pays-Bas est déjà sur le dessin
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(bien utile pour lire les numéros sur les moulins)
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
(1) On appelle Invasiones Inglesas la double tentative de la Grande-Bretagne de s'emparer de Buenos Aires puis de Montevideo et de Buenos Aires en 1806 et 1807, afin de profiter de la maîtrise complète des océans acquise après la victoire de Trafalgar contre les flottes française et espagnole (les flottes portugaise et néerlandaise étant déjà sous le contrôle de Londres par des alliances politiques qui avaient vassalisé ces deux pays). La résistance alors opposée à deux reprises par tous les habitants de Buenos Aires, unis malgré les différences de classe, annonçait le processus d'indépendance qui commença quatre ans plus tard en 2010. Il est souvent de bon ton dans la haute bourgeoisie de Buenos Aires, au Jockey Club, au sein de la Sociedad Rural, dans les rangs des partis politiques de droite, d'exprimer un regret certain que l'Argentine ne se soit pas alliée plus clairement à la Grande-Bretagne au début de l'indépendance, le mot de vie anglosaxon ayant meilleure réputation auprès de cette élite que la culture plus méditerranéenne qui prédomine en Amérique du Sud en général et en Argentine en particulier.