Inflation, augmentation de l'IRL (indice de référence des loyers) - temporairement plafonnée, jusqu'en 2023, à +3,5% - hausse des taux qui limite les possibilités d'accession à la propriété… Autant d'éléments qui pourraient influer sur le marché de la location. Comment cela se traduit-il concrètement pour 42,5% des Français qui sont locataires ? L'équipe scientifique de SeLoger a analysé le pouvoir locatif des Français et son évolution sur ces vingt dernières années.
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En revanche, même si son évolution est en constante progression depuis 2014, “le pouvoir locatif moyen connaît une évolution bien moins forte depuis 1 an (+0,8%) et stagne autour de 77m2. Est-ce le signe d'un changement de dynamique ? Le pouvoir locatif pourrait-il baisser, entraînant une diminution du nombre de m² auquel pourraient prétendre les Français ? Il est encore trop tôt pour le dire” explique Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques de SeLoger. Mais certains signes retiennent l'attention.
Sans présager d'une progression potentielle du nombre de locataires en France, il est important de souligner que la part de locataires en France (42,5%)* est relativement importante et au-dessus de la moyenne européenne (30,8%)*. Bien sûr ce taux recouvre des réalités différentes sur le territoire français avec d'un côté, une majorité de locataires de résidence principale en région parisienne (54%) et même 65% dans Paris intra-muros, et de l'autre côté du spectre, une part de locataires de seulement 20% dans les communes rurales*.
Un pouvoir locatif différent selon les villes. D'après l'étude menée par SeLoger sur les 50 plus grandes villes de France, les 3 villes avec le plus faible pouvoir locatif sont Roubaix (36m²), Paris (46m²), Nice(50m²). A l'inverse, le pouvoir locatif est, au-dessus de la moyenne nationale (77m²), avec des surfaces, non meublées, allant de 84m² à 93m² pour Bourges, Le Mans et Quimper.