Pourquoi j'aime autant Arles, commune romaine et bohème

Par Bottines

En l'espace de quelques mois, je me suis rendue plusieurs fois à Arles, commune à mi-chemin entre Nîmes et Marseille, qu'il est selon moi très agréable d'arpenter à pied. Je ne vais pas aujourd'hui vous en proposer un itinéraire de visite, ni vous dire ce qu'il faut absolument y tester, mais plutôt vous expliquer en quoi cette ville proche de la Camargue me plaît.

J'aime d'abord son atmosphère bohème, entre ruelles bordées de jasmins étoilés, glycines, chèvrefeuilles ou rosiers. C'est notamment dans le quartier de la Roquette, ancien quartier de pêcheurs et artisans où se situait l'auberge dans laquelle j'ai séjourné, que j'ai pu admirer ces tresses de végétaux qui poussent parfois jusqu'au dessus de nos têtes. A cela s'ajoutent de charmants volets en bois colorés, des façades pastel, de l'art de rue...

Le quartier de la Roquette

Si Arles est si bohème, c'est aussi grâce à son ambiance très arty et aux événements culturels qui y ont lieu comme Les rencontres d'Arles, célèbre festival de photographie. En dehors de ceux-ci, la ville est aussi ponctuée de galeries d'art et de petits musées.

Arles est aussi connue pour être la ville de Van Gogh. Au cours de son long séjour dans la ville à la fin du 19ème siècle, le peintre a notamment peint l'un des cafés de la place du forum sur son célèbre tableau La terrasse au café le soir. On peut encore aujourd'hui s'attabler dans ce restaurant à la devanture jaune.

Outre la fondation Van Gogh installée dans ce qui était un hôpital où le peintre a séjourné quelque temps, un parcours sur les traces de l'artiste est proposé un peu partout dans la ville, des bords du Rhône à la place Lamartine.

On trouve aussi d'autres clins d'oeil à ce dernier : à l'Aubergine rouge, où j'ai séjourné, il est possible de dormir dans une représentation grandeur nature du tableau Chambre de Van Gogh à Arles. Tous les détails y figurent, des tableaux sur les murs au chapeau sur le porte-manteau.

Arles est aussi un incontournable grâce à son étonnante concentration de monuments historiques et/ou antiques. Une centaine de sites de la commune sont classés monuments historiques et 8 classés à l'UNESCO : il y a bien sûr son amphithéâtre romain ( les arènes sont plus grandes que celles de Nîmes), mais également un Théâtre antique, des Cryptoportiques qui sont des galeries souterraines soutenant le forum antique, les Thermes de Constantin, et le cloître Saint-Trophime. Véritable petit bijou, celui-ci offre une balade silencieuse sur les terrasses parmi les toits ou à l'ombre des voûtes.

Je n'ai personnellement pas visité les arènes, mais j'ai préféré m'installer en terrasse à proximité à l'heure du petit-déjeuner pour les admirer de l'extérieur.

Un petit-déjeuner face aux arènes

Cloître Saint-Trophime

J'ai aussi été très charmée par la place de la République, reposante avec sa fontaine et ses bancs. C'est sur cette place du centre historique classée à l'UNESCO que l'on peut admirer un obélisque de l'époque romaine ainsi que le magnifique portail, richement décoré, de l'église Saint-Trophime.

Place de la république