Stephen Harper, ce terroriste écologique, soutenant la torture d’enfant-soldat et meneur de coup d’État, condamne fermement le meurtre des travailleuses humanitaires. Certes, le tout est odieux et nous condamnons également!
Mais quand Stephen Harper dit qu’il s’agit là, d’une bonne raison d’être en Afghanistan, est-ce vrai ou est-ce encore un tour de passe-passe? Ce demi-menteur en profite également pour traiter les talibans de brutaux, j’en conviens, mais qui a entraîné, financé et armé ces talibans?
Dans les faits, la maison blanche a elle-même contribué à la montée au pouvoir des talibans lors de l’antérieure invasion impérialiste russe. Elle en a fait autant avec Al-Qeada, qu’elle a financé à coups de plusieurs milliards!
Donc quand Harper attaque les combattants qui défendent leur terre occupée par un envahisseur impérialiste, c’est en fait, en partie, à Washington que l’armée canadienne et les travailleurs humanitaires doivent leurs morts.
Et non, ce n’est donc pas une raison de faire la guerre à des outils états-uniens devenus désuets. C’est encore moins une raison d’appuyer la « mascarade démocratique » qui se déroule en Afghanistan, où rappelons-le, le dictateur Hamid Karzaï, auparavant consultant chez Unocal*, n’a jamais été démocratiquement élu par la population, alors en guerre et sous occupation.
La mission afghane est une farce monumentale et je me dois de vous rappeler qu’elle a d’abord été déclenchée sur des mensonges. Aucun afghan ne figurait parmi les kamikazes du 11 septembre 2001. Aussi, sachez que la mission afghane fut préparée bien avant le 11 septembre 2001**, ce qui démontre donc le ridicule du plaidoyer des militaristes.
Je condamne donc fermement le meurtre gratuit des travailleuses humanitaires, mais j’en profite pour condamner les hypocrites également, soit; la maison blanche pour avoir financé, armé et entraîné ces talibans et Al-Qeada, et le gouvernement conservateur Harper pour son hypocrisie dans le dossier. Je condamne aussi le coup d’État perpétré par les forces de l’O.T.A.N..
*Hamid Karzaï était consultant chez Unocal et avait été mandaté par celle-ci pour négocier, dans l’intérêt de Washington, le passage d’un oléoduc en Afghanistan avec ce que Washington appelait à l’époque, le gouvernement taliban. Ce qui démontre qu’il y a bel et bien eu un coup d’État, puis une mise en place de la dictature présente. Une dictature qui, ne -l’oublions pas, compte plusieurs seigneurs de guerre dans ses rangs, ainsi que des talibans « rasés »
** Voir notre billet antérieur sur cette question. http://reactionismwatch.wordpress.com/2008/05/02/un-livre-qui-ne-paraitra-malheureusement-pas/
et
http://www.wsws.org/francais/News/2001/decembre01/20nov01_guerreafghan.shtml
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