By delromainzika
Walker: Independence // Saison 1. Episode 6. Random Acts.
Après les évolutions faites dans l'épisode précédent, celui-ci ne laisse pas retomber le soufflé. Bien au contraire, la série continue de développer les personnages et les intrigues qui gravitent autour d'eux. Abby plonge dans le passé de Liam, Gus et Calian questionnent un ancien mentor et Calian est accusé d'un crime diabolique. J'aime quand les intrigues parviennent à être de plus en plus ambitieuse car Walker: Independence démontre qu'elle a justement des qualités de narration. Une fois de plus, le scénario sait prendre de court son spectateur pour mieux nous impliquer dans les évolutions du récit. La quête d'Abby pour faire tomber le meurtrier de son mari n'est pas terminée et reste l'intrigue principale de la saison mais Walker: Independence parvient à relancer constamment l'intrigue. Sans jamais la laisser stagner de trop et en faisant des digressions qui fonctionnent toutes aussi bien les unes les autres. Si elle obtient petit à petit des réponses, celles-ci ne sont pas complètes ce qui donne forcément l'envie frénétique de revenir pour de nouveaux épisodes.
Tom de son côté arrange une Fight Night. C'est le côté un brin " moderne " de Walker: Independence. Je ne suis pas contre les sorte d'anachronismes dans cette série tant que cela reste cohérent avec l'ambiance de l'époque. Ce n'est qu'une occasion en or pour mettre Hoyt torse nu. Ce n'est pas l'intrigue la plus palpitante de l'histoire mais elle apporte un brin de légèreté qui fonctionne assez bien dans cet épisode. Comme souvent dans Walker: Independence, la série injecte des moments moins dramatiques pour réjouir les téléspectateurs. Le petit combat au milieu de l'épisode fait donc parti de ces instants plutôt réussis dans leur ensemble et offrent du spectacle attendu dans ce genre de séries. Tout cela est fait pour impressionner un industriel du rail. Même si je n'attends jamais rien de Walker: Independence, plus la saison évolue et plus j'ai déjà envie de voir la suite se révéler sous mes yeux.
Les scénaristes sont assez malins pour sortir du cadre sans rendre le tout surréaliste. Le mélange des personnages apporte forcément une dimension à la série qui permet de ne jamais s'ennuyer. Je ne sais pas comment Anna Fricke a réussi son tour de passe-passe mais la narration de Walker: Independence est étrangement toujours très fluide et n'a de cesse de me motiver pour la suite. Peut-être est-ce cette ambiance de western du Far West qui fonctionne sur moi ou simplement le fait que les intrigues sont bonnes. Certains personnages restent un brin clichés sur les bords et certains moments trop anachroniques pour réellement donner l'ambition d'une autre époque mais c'est rythmé et on s'attache rapidement aux personnages.
Note : 6/10. En bref, Walker: Independence continue son bout de chemin efficacement.
Prochainement en France
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