Ce Living The Dream devrait réparer l'affront.
Toujours en autarcie, Doris (piano, synthés) et Matthew (tout le reste) reviennent en forme étincelante sous une pochette chatoyante et dédiée eu rêve - pas moins de 5 titres sont à sa gloire. Seul le batteur change pour la 3ème fois d'identité. On retrouve donc tout ce qu'on a auparavant apprécié chez le couple perché. Ce sens de le mélodie pop à fredonner très fort sous la douche (et pas que) ; irrésistibles "Come along" et son inénarrable clip Who's Bad ? "You forgot to dream", "Blame it on a dream".
Et toujours ces parties de claviers chères à feu Dave Greenfield et brillamment exécutées par Doris Melton ("Without you", "You lost her", "Living the dream") et ces effluves sunshine que l'on retrouve aussi chez d'autres cadors de la scène new-wave US tels The Knack ou Blondie. Synthés Roland RD-800 et autres babioles vintage sont ainsi à l'honneur. Pas sûr que des titres aussi infectieux que "Without you" ou "Top of creation ne fassent pas guincher les filles en soirée.
Lâchés par leur label Castle Face suite à la regrettable "polémique des migrants" (lire chronique supra), les Bonnie et Clyde du rock psyché US semblent avoir trouvé en Fuzz City Records le refuge idéal à leurs obsessions ....hmmm seventies - cette moustache et ces soli à la tierce- et c'est tant mieux.De cette scène toujours très vivace, Dream Machine est sans doute l'un des combos les plus excitants du moment.
En bref : troisième long format du déjanté couple Melton, de loin le meilleur et qui renoue avec les splendeurs passées de The Illusion. Chouette.