Alors qu'elle est sans nouvelles de Valentin depuis leur rupture deux ans auparavant, Caroline reçoit un appel de lui : il l'invite en vacances, en Grèce. Juste eux deux pour vingt-huit jours dans un décor paradisiaque. Caroline accepte, par respect pour ce qu'ils ont vécu ensemble.
Tour à tour, Caroline ou Valentin prennent la parole pour raconter, plonger dans le passé ou interroger l'autre à l'aune de ses différences. Cette alternance des points de vue permet de mettre en perspective deux choix d'existence : du côté de Valentin, la stabilité la sécurité, le quotidien, ou la vie au présent incarnée par Caroline qui refuse de ce fait la maternité. Alors que chacun semble sûr de ses choix, peu à peu ils constateront combien les certitudes sont fragiles et peuvent vaciller face à l'autre et tant lesdits choix sont induits par nos rencontres : "De l'autre on ne connait rien. (...) On n'est jamais ceci ou cela. Juste une palette d'humeurs, aux couleurs pâles, pas vraiment tranchées. Des sensations plus ou moins fortes et qui se déclenchent dans des contextes précis, selon tout un tas de paramètres - l'éducation, l'expérience, les gènes. Autrui se révèle par l'expérience ponctuelle et immédiate qu'on en fait, non par une espèce d'appréhension ontologique totale. Je doute qu'on vienne un jour à bout de l'humain."
Le style, pas assez travaillé à mon goût, m'a gêné dés le début du roman.
La fin est un peu trop mélodramatique, était-il nécessaire d'en ajouter autant ?