Marion Schumm a enquêté sur Hypoman et a relevé plusieurs de ses aphorismes qu’a illustrés Horacio Cassinelli. Mais ce dernier, qui réalise ses dessins sur tablette, s’est laissé emporter par Hypoman et le livre ne peut pas se lire comme un livre habituel. Les phrases sont coupées en deux et, pour en réunir les deux parties, il faut faire chevaucher deux pages.
Par exemple, quand « Hypoman tombe dans le lieu commun des mortels », la chute bascule du « lieu » vers le « commun des mortels » par un glissement de la première page vers la deuxième. Concrètement, le dessin est coupé au bord d’une page sur deux et la suite est sur la seconde. Une sorte de voie ferrée traverse le livre, c’est sans doute un « chemin de fer ». Il fallait bien ça pour réussir ces Déra/pages.