Charm el-Cheikh, le 15 novembre 2022 – Des hauts responsables de plusieurs gouvernements, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont lancé aujourd’hui un nouveau programme de travail quinquennal lors de la COP27 pour promouvoir les solutions technologiques climatiques dans les pays en développement.
Le Comité exécutif de la technologie (TEC) et le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) – les deux organes du Mécanisme technologique dans le cadre de la CCNUCC et de l’Accord de Paris – ont été lancés leur programme de travail commun pour accélérer le déploiement des technologies climatiques transformatrices nécessaires de toute urgence pour lutter contre le changement climatique.
« Le lancement de ce programme de travail conjoint est une occasion importante pour nous d’intensifier rapidement les efforts de déploiement de la technologie pour répondre par l’atténuation et l’adaptation », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
Le nouveau programme de travail conjoint du mécanisme technologique couvre les travaux de 2023 à 2027. Il prévoit des activités conjointes spécifiques à mettre en œuvre par le TEC et le CTCN, y compris des feuilles de route technologiques, des travaux sur le genre et la technologie, la technologie et les NDC et la numérisation, et des domaines de travail communs pour les deux organismes, y compris les systèmes nationaux d’innovation, l’industrie et le lien eau-énergie-alimentation.
« Le temps presse pour atteindre les objectifs clés de l’Accord de Paris. La mise à l’échelle rapide et le transfert efficace des technologies climatiques sont impératifs pour limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5 degré Celsius et pour renforcer la résilience au changement climatique. Un mécanisme technologique revigoré est nécessaire pour déverrouiller les technologies climatiques appropriées partout dans le monde, et c’est ce que ce nouveau programme de travail est conçu pour réaliser », a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la CCNUCC.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC (GIEC AR6) et les contributions du groupe de travail III (GIEC WG III) sur l’atténuation du changement climatique mettent en lumière la technologie comme un catalyseur pour accélérer l’atténuation et proposer des solutions d’adaptation efficaces. L’évaluation souligne également que la limitation du réchauffement climatique nécessitera des transitions importantes dans les secteurs et domaines primaires, y compris l’énergie, les villes, soulignant plusieurs domaines clés à fort potentiel de réduction des émissions tels que : les villes/zones urbaines, l’industrie, l’agriculture, la foresterie et les terres utiliser le changement.
Ce programme de travail conjoint est une étape importante pour le Mécanisme technologique et signale une nouvelle ère de travail pour les technologies climatiques dans le cadre de la Convention et de l’Accord de Paris. Il est guidé par la science, aligné sur les objectifs à long terme de l’Accord de Paris et axé sur les secteurs à fort potentiel et les actions à fort impact.
Les États-Unis ont annoncé aujourd’hui une contribution de 3 millions de dollars pour soutenir la mise en œuvre du programme de travail conjoint.
L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, a déclaré : « Le mécanisme technologique de la CCNUCC galvanise l’action au cours de cette décennie décisive grâce à des solutions technologiques intelligentes pour la résilience et l’atténuation du changement climatique. Avec cette contribution, les États-Unis soutiennent une nouvelle approche stratégique de la coopération en matière de technologie et d’innovation dans les pays en développement et remplissent un engagement clé pris lors de la COP26. Les États-Unis ont aidé à diriger l’élaboration de ce premier programme de travail conjoint pour le mécanisme technologique à l’appui du cadre technologique de l’Accord de Paris. Nous nous engageons à faire en sorte que les parties coopèrent efficacement pour accélérer l’action à l’échelle et au rythme nécessaires grâce à la recherche, au développement, à la démonstration et au déploiement de technologies climatiques.
Le vice-président exécutif de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré : « Le transfert de technologie est crucial pour le succès de la transition verte mondiale. Qu’il s’agisse d’énergie, d’infrastructures, de mobilité ou d’alimentation : nous devons nous assurer que les connaissances sont partagées pour aider à renforcer les capacités industrielles et aider les pays en développement à faire face à la crise climatique. Le nouveau programme conjoint du mécanisme technologique de la CCNUCC ouvre de nouvelles possibilités d’innovation et d’action ciblée. La Commission européenne poursuivra son soutien dans les années à venir en apportant une nouvelle contribution de 2 millions d’euros au Centre et réseau sur le climat et la technologie.»
Secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral de l’Économie et de l’Action pour le climat Stefan Wenzel a souligné le soutien de l’Allemagne et a annoncé une contribution volontaire de 1,5 million d’euros au CTCN et de 500 000 euros au TEC en 2022 : « Le déploiement accéléré et rapide des technologies climatiques est un élément très important de l’ensemble des solutions pour le changement transformationnel nécessaire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et le Pacte climatique de Glasgow. À cette fin, l’Allemagne soutient le TEC et le CTCN dans la mise en œuvre de leur programme de travail conjoint et de la transformation sectorielle ciblée sur l’atténuation et l’adaptation. Le nouveau programme de travail conjoint marque une étape importante dans la poursuite du développement du mécanisme technologique.“
De plus, le gouvernement canadien a confirmé une subvention de 6 millions CAD au CTCN. Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Jonathan Wilkinson, a déclaré : « Bien que la technologie elle-même ne soit pas un plan climatique, toute approche sérieuse doit inclure une réflexion approfondie sur la manière de développer et de déployer des technologies propres essentielles. Ce nouveau programme de travail conjoint aidera les gouvernements et d’autres acteurs du monde entier à collaborer pour y parvenir. »
En tant que donateur de longue date, le gouvernement du Japon s’est engagé à maintenir son niveau actuel de financement du CTCN. Le CTCN est heureux de renforcer sa collaboration avec la République de Corée grâce à l’établissement récent de son bureau de partenariat et de liaison à Songdo, en République de Corée.
NOTES AUX RÉDACTEURS
À propos du mécanisme technologique de la CCNUCC
Pour lutter contre le changement climatique et stimuler l’innovation, l’investissement et le déploiement de la technologie afin de réduire les émissions de GES et d’améliorer la résilience aux effets du changement climatique, les parties ont créé le Mécanisme technologique lors de la COP 16, qui comprend deux organes : le Comité exécutif de la technologie (TEC) sert de bras politique, tandis que le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) représente le bras de mise en œuvre.
À propos du comité exécutif de la technologie
Pour lutter contre le changement climatique et stimuler l’innovation, l’investissement et le déploiement technologiques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la résilience aux effets du changement climatique, les gouvernements ont mis en place le Mécanisme technologique. Il est composé de deux organes : le Comité exécutif de la technologie (TEC) qui sert de bras politique, tandis que le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) représente le bras de mise en œuvre.
À propos du CTCN
Le Centre et réseau des technologies climatiques des Nations Unies (CTCN) est l’organe de mise en œuvre du mécanisme technologique de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son siège est à Copenhague, au Danemark. Le CTCN, qui est hébergé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, promeut le développement et le transfert accélérés de technologies climatiques pour un développement économe en énergie, à faible émission de carbone et résilient au changement climatique, et mobilise l’expertise d’un réseau mondial de plus de 760 acteurs de la société civile, de la finance , le secteur privé et les instituts de recherche pour fournir une assistance technique et un renforcement des capacités à la demande des pays en développement.
À propos du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
Le PNUE est la principale voix mondiale sur l’environnement. Il fournit un leadership et encourage le partenariat dans la protection de l’environnement en inspirant, informant et permettant aux nations et aux peuples d’améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures.
Pour plus d’information veuillez contacter:
Keisha RukikaireResponsable des actualités et des médias, Programme des Nations Unies pour l’environnement
Charm el-Cheikh, le 15 novembre 2022 – Des hauts responsables de plusieurs gouvernements, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont lancé aujourd’hui un nouveau programme de travail quinquennal lors de la COP27 pour promouvoir les solutions technologiques climatiques dans les pays en développement.
Le Comité exécutif de la technologie (TEC) et le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) – les deux organes du Mécanisme technologique dans le cadre de la CCNUCC et de l’Accord de Paris – ont été lancés leur programme de travail commun pour accélérer le déploiement des technologies climatiques transformatrices nécessaires de toute urgence pour lutter contre le changement climatique.
« Le lancement de ce programme de travail conjoint est une occasion importante pour nous d’intensifier rapidement les efforts de déploiement de la technologie pour répondre par l’atténuation et l’adaptation », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
Le nouveau programme de travail conjoint du mécanisme technologique couvre les travaux de 2023 à 2027. Il prévoit des activités conjointes spécifiques à mettre en œuvre par le TEC et le CTCN, y compris des feuilles de route technologiques, des travaux sur le genre et la technologie, la technologie et les NDC et la numérisation, et des domaines de travail communs pour les deux organismes, y compris les systèmes nationaux d’innovation, l’industrie et le lien eau-énergie-alimentation.
« Le temps presse pour atteindre les objectifs clés de l’Accord de Paris. La mise à l’échelle rapide et le transfert efficace des technologies climatiques sont impératifs pour limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5 degré Celsius et pour renforcer la résilience au changement climatique. Un mécanisme technologique revigoré est nécessaire pour déverrouiller les technologies climatiques appropriées partout dans le monde, et c’est ce que ce nouveau programme de travail est conçu pour réaliser », a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la CCNUCC.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC (GIEC AR6) et les contributions du groupe de travail III (GIEC WG III) sur l’atténuation du changement climatique mettent en lumière la technologie comme un catalyseur pour accélérer l’atténuation et proposer des solutions d’adaptation efficaces. L’évaluation souligne également que la limitation du réchauffement climatique nécessitera des transitions importantes dans les secteurs et domaines primaires, y compris l’énergie, les villes, soulignant plusieurs domaines clés à fort potentiel de réduction des émissions tels que : les villes/zones urbaines, l’industrie, l’agriculture, la foresterie et les terres utiliser le changement.
Ce programme de travail conjoint est une étape importante pour le Mécanisme technologique et signale une nouvelle ère de travail pour les technologies climatiques dans le cadre de la Convention et de l’Accord de Paris. Il est guidé par la science, aligné sur les objectifs à long terme de l’Accord de Paris et axé sur les secteurs à fort potentiel et les actions à fort impact.
Les États-Unis ont annoncé aujourd’hui une contribution de 3 millions de dollars pour soutenir la mise en œuvre du programme de travail conjoint.
L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, a déclaré : « Le mécanisme technologique de la CCNUCC galvanise l’action au cours de cette décennie décisive grâce à des solutions technologiques intelligentes pour la résilience et l’atténuation du changement climatique. Avec cette contribution, les États-Unis soutiennent une nouvelle approche stratégique de la coopération en matière de technologie et d’innovation dans les pays en développement et remplissent un engagement clé pris lors de la COP26. Les États-Unis ont aidé à diriger l’élaboration de ce premier programme de travail conjoint pour le mécanisme technologique à l’appui du cadre technologique de l’Accord de Paris. Nous nous engageons à faire en sorte que les parties coopèrent efficacement pour accélérer l’action à l’échelle et au rythme nécessaires grâce à la recherche, au développement, à la démonstration et au déploiement de technologies climatiques.
Le vice-président exécutif de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré : « Le transfert de technologie est crucial pour le succès de la transition verte mondiale. Qu’il s’agisse d’énergie, d’infrastructures, de mobilité ou d’alimentation : nous devons nous assurer que les connaissances sont partagées pour aider à renforcer les capacités industrielles et aider les pays en développement à faire face à la crise climatique. Le nouveau programme conjoint du mécanisme technologique de la CCNUCC ouvre de nouvelles possibilités d’innovation et d’action ciblée. La Commission européenne poursuivra son soutien dans les années à venir en apportant une nouvelle contribution de 2 millions d’euros au Centre et réseau sur le climat et la technologie.»
Secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral de l’Économie et de l’Action pour le climat Stefan Wenzel a souligné le soutien de l’Allemagne et a annoncé une contribution volontaire de 1,5 million d’euros au CTCN et de 500 000 euros au TEC en 2022 : « Le déploiement accéléré et rapide des technologies climatiques est un élément très important de l’ensemble des solutions pour le changement transformationnel nécessaire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et le Pacte climatique de Glasgow. À cette fin, l’Allemagne soutient le TEC et le CTCN dans la mise en œuvre de leur programme de travail conjoint et de la transformation sectorielle ciblée sur l’atténuation et l’adaptation. Le nouveau programme de travail conjoint marque une étape importante dans la poursuite du développement du mécanisme technologique.“
De plus, le gouvernement canadien a confirmé une subvention de 6 millions CAD au CTCN. Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Jonathan Wilkinson, a déclaré : « Bien que la technologie elle-même ne soit pas un plan climatique, toute approche sérieuse doit inclure une réflexion approfondie sur la manière de développer et de déployer des technologies propres essentielles. Ce nouveau programme de travail conjoint aidera les gouvernements et d’autres acteurs du monde entier à collaborer pour y parvenir. »
En tant que donateur de longue date, le gouvernement du Japon s’est engagé à maintenir son niveau actuel de financement du CTCN. Le CTCN est heureux de renforcer sa collaboration avec la République de Corée grâce à l’établissement récent de son bureau de partenariat et de liaison à Songdo, en République de Corée.
NOTES AUX RÉDACTEURS
À propos du mécanisme technologique de la CCNUCC
Pour lutter contre le changement climatique et stimuler l’innovation, l’investissement et le déploiement de la technologie afin de réduire les émissions de GES et d’améliorer la résilience aux effets du changement climatique, les parties ont créé le Mécanisme technologique lors de la COP 16, qui comprend deux organes : le Comité exécutif de la technologie (TEC) sert de bras politique, tandis que le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) représente le bras de mise en œuvre.
À propos du comité exécutif de la technologie
Pour lutter contre le changement climatique et stimuler l’innovation, l’investissement et le déploiement technologiques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la résilience aux effets du changement climatique, les gouvernements ont mis en place le Mécanisme technologique. Il est composé de deux organes : le Comité exécutif de la technologie (TEC) qui sert de bras politique, tandis que le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) représente le bras de mise en œuvre.
À propos du CTCN
Le Centre et réseau des technologies climatiques des Nations Unies (CTCN) est l’organe de mise en œuvre du mécanisme technologique de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son siège est à Copenhague, au Danemark. Le CTCN, qui est hébergé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, promeut le développement et le transfert accélérés de technologies climatiques pour un développement économe en énergie, à faible émission de carbone et résilient au changement climatique, et mobilise l’expertise d’un réseau mondial de plus de 760 acteurs de la société civile, de la finance , le secteur privé et les instituts de recherche pour fournir une assistance technique et un renforcement des capacités à la demande des pays en développement.
À propos du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
Le PNUE est la principale voix mondiale sur l’environnement. Il fournit un leadership et encourage le partenariat dans la protection de l’environnement en inspirant, informant et permettant aux nations et aux peuples d’améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures.
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Keisha RukikaireResponsable des actualités et des médias, Programme des Nations Unies pour l’environnement
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