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Il y a quelques semaines des femmes se sont soulevées en Iran contre leurs conditions. Cet événement a fait suite à la mort d’une jeune femme lors de sa détention. Cette révolte a été reprise par les féministes françaises qui y ont vu les débuts d’une nouvelle révolution dans ce pays dirigé par des religieux. Pour ces féministes françaises, cette révolution était le signe :– D’un choc culturel entre musulmans et Occident.
– De la suprématie de la civilisation occidentale sur toutes les autres.
De toutes leurs forces, de toutes leurs manifestations, elles ont encouragé ces pauvres femmes à aller au casse-pipe. Beaucoup d’Iraniennes qui se sont révoltées le payeront par leur liberté, leur mort. Quant à ces féministes qui les ont encouragées, elles retourneront à leurs antidépresseurs, à leur vie morose, alors désespérante solitude. Et malgré cela, elles brandiront leurs éternelles banderoles féminises, coûte que coûte. Coûte que coûte bien sûr, sauf que cela coûte des vies humaines.
Il y a dans le comportement de ces intellectuels bidons quelque chose de désespérant, mais qui se répète malheureusement. Ils déterrent un choc des civilisations là où ils n’existe pas.
Jusqu’à preuve du contraire, l’Iran et à plusieurs milliers de kilomètres de la France. L’idée même, que ce mode de vie que les Françaises féministes dénigrent puisse être librement consenti par l’immense majorité des Iraniens femmes et hommes leur est insupportables. Vivez comme nous, sinon crevez, telle est la devise inconsciente de ces féministes qui voudraient bâtir un monde selon leurs propres angoisses. Que les féministes ne portent pas dans leur cœur le mode de vie des Iraniens, cela se conçoit, mais il s’agit du mode de vie des Iraniens, pas du leur.
La conclusion de ce genre d’événement est toujours la même, on encourage des personnes, mais lorsque le vent tourne, on les oublie, rarement on vient à leur secours. Puis, on part à l’assaut, ailleurs, pour porter paix et démocraties par les bombardements !
Un événement rappelle un autre. En des circonstances différentes, et cela se passait en Chine, le même genre d’intellectuels a encouragé les révoltés de la place Tiananmen. On connaît les massacres qui y suivirent. Mais on connaît également la triste indifférence de la part de ceux-là mêmes qui ont encouragé cette révolte. Et ceux-là mêmes qui ont provoqué ces massacres deviennent, pour tout le monde, bien respectables.
Et bien sûr, il est hors de question pour ces intellectuelles féministes d’être à leur tour critiquer, ou même caricaturer. On ne critique jamais le mode de vie des plus forts. La Fontaine avait bien raison. L’histoire, malheureusement, se répète. On vous encourage, mais si vous échouez, comme dans la série mission impossible, vous serez détruits et oubliés dans cinq secondes.
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