Les places dans le restaurant sont destinées aux détenus de la structure d'accompagnement à la sortie (SAS) des Baumettes. Cette structure accueille 80 personnes en fin de peine et dont la sortie est proche. On prévoit qu'une quarantaine de détenus travailleront dans ces conditions tous les ans.
Les détenus du restaurant des Baumettes seront encadrés par trois professionnels de la restauration, dont la cheffe Sandrine Sollier qui a travaillé au restaurant marseillais triplement étoilé de Gérald Passedat "Petit Nice". Une conseillère en insertion professionnelle sera aussi présente. Sandrine Sollier révèle une seule contrainte, les deux armoires à couteaux sont fermées à clé. "Chaque matin et chaque soir, je les recompte"...
Côté plats, c’est de la cuisine méditerranéenne à partir de produits frais. Certains récoltés dans le potager du centre pénitentiaire. Il y aura beaucoup de poisson et Sandrine Sollier précise "On pense notamment, à un carpaccio de Saint-Jacques et grenade, à du filet de Saint-Pierre, ou encore un craquant aux graines de pavot. Travailler le poisson fin permet notamment d’apprendre la patience".
Le restaurant est ouvert uniquement à midi, du lundi au vendredi. Seules les personnes majeures pourront y accéder en respectant certaines conditions. Il faudra réserver sa table 72h à l’avance, sur un site dédié, présenter une pièce d'identité et un extrait de casier judiciaire. A l’intérieur de la prison, l’obéissance à certaines règles propres au monde carcéral est requise, laisser ses affaires dans un casier avant de passer le portique de sécurité, téléphones portables, objets électroniques et monnaie. L’alcool est également interdit. Les clients seront accueillis dans un bâtiment qui abritait naguère des bureaux, au centre du quartier des femmes. Le restaurant, une salle de 100 m2, est moderne avec un décor agréable, il accueille 44 couverts. Il faut compter à la carte €35€ pour entrée, plat et dessert. Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...