Grey's Anatomy // Saison 19. Episode 6. Thunderstruck.
Après l'ultimatum d'Amelia à la fin de l'épisode précédent, Lucas révèle enfin à tout le monde qu'il est un Shepherd. Après cette petite révélation, Grey's Anatomy ne change pas trop la mécanique qu'elle a installé depuis le premier épisode de la saison. J'aime beaucoup la dynamique que les scénaristes tentent de créer entre les nouveaux internes, un peu comme une sorte de reboot de la série fait avec beaucoup d'intelligence. En même temps avec Ellen Pompeo présente sur seulement huit épisodes, il fallait bien trouver un moyen de combler le vide et la série a pris ce challenge à bras le corps. Pour un épisode de mi-saison, je dois avouer tout de même que j'aurais pu attendre beaucoup plus de la part de Grey's Anatomy. Il n'y a pas de grands évènements (en dehors de cet orage et encore...).
La grande information de cet épisode c'est tout de même le départ de Meredith. Il ne reste que deux épisodes après celui-ci avant le départ de Meredith pour de nouvelles aventures à Boston et cet épisode ne fait que confirmer son besoin de partir. Sa maison a pris feu avec l'orage et elle n'a plus d'autres raisons de rester désormais. Cette maison est tout de même le sel de Grey's Anatomy d'une façon ou d'une autre. Le cocon de Meredith, celui dans lequel nous avons vécu aussi pas mal d'aventures avec elle. Même le feu de la maison de Meredith n'est finalement pas un grand évènement. Il n'y a rien d'impressionnant et la présente plus que sporadique d'Ellen Pompeo dans Grey's Anatomy n'aide pas à avoir suffisamment de temps pour développer le tout et nous faire ressentir quelconque émotions.
Je vais pousser mon coup de gueule car Ellen Pompeo est l'actrice du petit écran la mieux payé de toute l'histoire des séries et pourtant, dans un épisode aussi important, elle se permet de n'être présente à l'écran que deux minutes. C'est désolant. Une sorte de manque de respect de la part de l'actrice qui continue de faire le strict minimum alors que le début de la saison semblait lui donner une place plus ample. Cet épisode étant le dernier de l'année avant de retrouver Grey's Anatomy en février, il fallait bien une petite catastrophe dont la série elle-seule a le secret (même si celle-ci manque de l'ambition des débuts de la série). Et quoi de mieux qu'un orage violent ? Tout l'épisode nous prépare petit à petit à cet orange virulent. Peut-être un peu trop mais le focus de cet épisode est ailleurs. Grey's Anatomy se concentre une fois de plus sur les personnages et leurs évolutions. Une discussion entre Bailey et Richard à la fin de l'épisode était parfaite pour nous rappeler à quel point ces deux piliers de la série restent importants. Peut-être que j'attends trop de Grey's Anatomy mais les nouveaux personnages sont là et c'est pour eux que j'ai envie de me battre maintenant.
Note : 6.5/10. En bref, les nouveaux restent la force d'un épisode de mi-saison pas spécialement exceptionnel.