« Les optimistes meurent en premier » invite donc à suivre deux jeunes protagonistes abîmés par la vie qui, au fil des pages, vont lentement se réparer. Obligés de participer à un atelier de groupe d’art-thérapie afin d’apprendre à surmonter leurs traumatismes, ils vont également rencontrer d’autres jeunes qui ont connu des drames dans leur vie. En à peine 200 pages, l’auteure canadienne Susin Nielsen parvient ainsi à dresser le portrait d’une bande d’adolescents auxquels il est impossible de ne pas s’attacher. Des personnages pour le moins originaux qui touchent le lecteur, tout en le faisant régulièrement rire.
« Les optimistes meurent en premier » aborde des thèmes difficiles, tels que le deuil, la culpabilité, la différence et les phobies, tout en parlant de sujets plus optimistes tels que l’amitié, l’amour, la résilience, la tolérance et le pardon. En y ajoutant des personnages aux répliques savoureuses, ainsi qu’un style léger et parsemé d’humour, l’autrice vous invite finalement à refermer son ouvrage le sourire aux lèvres et rempli d’optimisme.
Un roman labellisé « pour ados » qui fait du bien et qui plaira également aux adultes optimistes qui se sentent encore jeunes dans la tête…
Lisez également « La fourmi rouge » d’Emilie Chazerand, « Je suis ton soleil » de Marie Pavlenko et « Le syndrome du spaghetti » de Marie Vareille.
Les optimistes meurent en premier, Susin Nielsen, Hélium, 192 p., 14,90€
Elles/ils en parlent également : Laurette, Doc Bird, M.Utéza, Derrière ma porte un monde
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