Au delà de leur talent de fins artisans, physiciens et chimistes, nos ancêtres étaient de fins spirituels et savaient la transmettre avec minutie à la génération descente.
Ma génération est la dernière a avoir profité du Scanner des Ancêtres mais l’arrivée des »pahgne pe’mkoue » avait été violente au point où, il fallait être sorti des cuisses de Jupiter pour tenir face cette Tempête Coloniale.
Oui, mes Ancêtres connaissaient chacun de leurs enfants comme le fond de leurs poches. Ils avaient des méthodes aussi explicites pour savoir ce que seront les enfants dans l’avenir, s’ils vivront longtemps ou pas, dans quel domaine d’activité ils réussiront, s’ils pourront procréer ou non,… Bref, le destin de l’enfant ne surprenait pas un parent.
Lire aussiTeresa Clarke : My Dinner with Bill GatesDepuis l’arrivée de Jésus-Christ, sa mère, son père cocu et ses disciples, les enfants sont abandonnés à leur propre sort; c’est après l’école que l’enfant cherche son chemin et parfois décède sans le trouver malgré la présence des disciples de Jésus dans sa vie.
À l’époque de Fô FOTUÈ, Fô TCHIENKOUA, Fô NEMBOT KAMDEM, nos parents avaient déjà une idée arrêtée de l’enfant qui avait atteint l’âge de dix (12) ans et la suite était à la canalisation.
Quelques processus :
1: À la naissance de l’enfant, le géniteur plantait un bananier en son nom et sous ce bananier était déposés les excréments du nouveau né seul et il fallait observer la croissance de cette plante jusqu’à la production et par cette observation, on arrivait à comprendre beaucoup de messages que les fils de Jésus ne comprendront jamais.
- Le »gôp bem »(la poule miroir de l’avenir): pour une parfaite lecture, cette poule doit être lancée dans la concession génitrice (si l’enfant est adultérin, les cartes vont être brouillée). Le rituel consiste à lancer une poule au nom de l’enfant, d’observer sa croissance et sa procréation et un initié arrive à décrypter les messages.
Je reviendrai pour plus de détails. Je m’en vais comme ça au travail