Dans son numéro 38, la Revue Teste a invité près de trente écrivain.e.s, poètes, à réagir aux oeuvres de Jérémy Liron parmi sa série Les archives du désastre : ce sont des dessins au crayon noir recouverts du « passage systématique du voile d’huile vert », comme le décrit Armand Dupuy. Les un.e.s évoquent le dessin, d’autres l’étrange effet de l’huile, d’autres encore insistent sur le désastre (« on est les désastrés », affirme Pierre Guéry). Christophe Manon évoque « une présence comme une disparition ». Sarah Kéryna fait la liste des jours, des années de l’horreur en Syrie, « tous les jours ». Quatre poètes irakiens disent « chaque fois que l’un de nous meurt ». Sébastien Lespinasse lit des « phrases découpées dans un os ». Liliane Giraudon suggère « fonction de la littérature / quelque chose à voir / avec la libération des morts ».
Je ne peux tout citer. Il faut plonger dans cette revue ([email protected]) et visiter les archives de Jérémy Liron (en cliquant sur la couverture ci-contre).