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quel que soit ce que vous voulez commander. Ca ne vous coûtera pas plus cher, c’est livré en 24h et c’est une bonne façon de supporter le blog.En 2021, j’avais été assez critique lors du test de la T-Rex, que je trouvais trop simpliste pour concurrencer les autres montres GPS outdoor sur le marché (le prix ne fait pas tout, il faut aussi que les fonctionnalités soient au rendez-vous). J’avais ensuite zappé la T-Rex Pro parce que je n’avais pas repéré assez d’évolution majeure.
Les choses ont été bien différentes lorsque j’ai vu Amazfit annoncer en 2022 une T-Rex 2 avec suivi d’itinéraire, GNSS double fréquence, écran OLED et 50h d’autonomie ! Ben voilà peut-être de quoi rivaliser avec l’Epix 2 dans la catégorie des montres GPS outdoor, non ?
Il m’a fallu plusieurs mois pour mettre la main sur un exemplaire de test mais on y est. Est-ce qu’Amazfit a trouvé la bonne formule pour reproduire le succès commercial de la Stratos ? En tout cas, le prix est toujours aussi intéressant.
Test Amazfit T-Rex 2 : le verdict
Amazfit a réussi son coup en proposant une montre GPS sans prise de tête (interface simple et pas de soucis de recharge) qui ravira les pratiquants de randonnée et de footings dans les parcs pour pas cher.
POUR
Grand écran OLED de 35mm
Autonomie
Suivi d’itinéraire CONTRE
Pas de ceinture cardio (Bluetooth ou ANT+)
Fouillis de l’application Zepp
Remplacement du bracelet
Ce qui est nouveau sur l’Amazfit T-Rex 2
- Boitier légèrement moins large (47,1mm contre 47,7)
- Ecran plus grand (+2mm de diamètre)
- Résolution améliorée (454 x 454 pixels au lieu de 360 x 360)
- Plus lourde (+6g)
- Puce GNSS double fréquence
- Nouveau capteur cardio + SpO2
- Autonomie plus que doublée (50h au lieu de 18)
- Nouveau capteur cardio optique
- Plus de profils sportifs
- Suivi d’itinéraire
- Nouveau bracelet
Présentation de l’Amazfit T-Rex 2
Elle remplace : T-Rex Pro
Au-dessus dans la gamme : Falcon
En-dessous dans la gamme : GTS 2
Modèle testé : Amazfit T-Rex 2 Astroblack & gold
La T-Rex 2 reprend le design général des 2 versions précédentes. Un boitier musculeux à la G-Shock avec des vis apparentes et des renforts un peu partout. Un renfort particulier a été ajouté sur le côté droit, en métal, pour protéger le trou du baromètre et éviter les actions intempestives sur les 2 boutons qui l’encadrent. Ce n’est pas que de la frime puisqu’elle répond à la norme de robustesse de l’armée américaine MIL-STD-810. Chaleur, froid, choc, oxydation, 15 tests en tout, elle doit résister à tout, en plus d’une étanchéité à 100m.
Sur le plan de la robustesse, la seule omission, c’est le saphir. Mais bon, à ce prix, il est illusoire de penser que la vitre puisse être en saphir.
Le format est assez gros… mais pas trop. Elle est plus large mais moins épaisse qu’une Instinct 2. Amazfit annonce une largeur de 47mm. J’avais du mal à y croire, donc j’ai vérifié. Résultat : 50mm si on prend en compte le renfort latéral. Disons que 47mm, c’est la largeur du boitier en lui-même. Mais avec les renforts autour, on arrive en fait à 50mm. C’est une largeur équivalente à une Fenix 7X (51mm), une Suunto 9 Baro ou une Vertix 2. Mais avec 13,6mm d’épaisseur, elle est plus fine. Donc ne n’est pas un monstre à porter au poignet.
J’ai été surpris lors du déballage de l’Amazfit T-Rex 2 version Astroblack & gold par le côté brillant de la lunette. Je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’une lunette en céramique. Ce matériau est intéressant car il résiste aux rayures, beaucoup mieux que le plastique ou même le métal. Mais en fait non, c’est bien du plastique.
Je n’aime pas du tout cette version de coloris (j’ai pas choisi). Sur les pubs Amazfit, ils présentent généralement une version grise avec une lunette qui semble métallique (Ember black) et que je trouve bien plus à mon goût. Mais là aussi, c’est du plastique avec simplement un revêtement de surface.
Au déballage, je dois vous dire que ça sent fort le plastique neuf dans la boite. L’ensemble du boitier est donc en plastique, le bracelet en silicone avec une boucle en plastique (peut-être un point faible pour la durabilité) et seuls les boutons et le renfort latéral sont en métal. Le tout présente l’avantage d’être léger (et pas cher).
Franchement, quand on la prend en main, elle parait légère. La T-Rex 2 pèse 66g, ce qui est plus que correct pour son gabarit. C’est l’équivalent d’une Grit X, plus léger qu’une Epix 2 (76g) et plus lourd qu’une Forerunner 955 (52g).
Le bracelet est intéressant, en tout cas cohérent avec l’aspect du boitier et le nom de T-Rex. Il y a comme des ouïes de requin de chaque côté (ça peut éventuellement améliorer l’aération), 2 passants pour retenir le bout libre et en plus un genre de cran au bout pour éviter qu’il se défasse.
Le point qui me chagrine, c’est qu’Amazfit a choisi des vis pour fixer le bracelet. Déjà, ça se fait de moins en moins. Mais surtout, la tête des vis ne correspond à aucun tournevis que je connais. Du coup, je ne vois pas comment va se gérer le remplacement d’un bracelet cassé dans quelques années.
L’écran est magnifique et c’est sans conteste un gros point fort de la T-Rex 2. Un écran OLED tactile de 35mm de diamètre (plus grand que celui de la Fenix 7X) avec une résolution de 454 x 454 pixels. La luminosité monte à 1000 nits, soit quelque chose d’identique à l’Epix 2. On peut activer un affichage always on ou une extinction automatique.
L’interface à 4 boutons fonctionne super bien, simple et facile à appréhender : les 2 de gauche servent à monter et descendre, ceux de droite à valider et annuler. Il n’y a aucune complication avec des appuis longs.
L’interface graphique ressemble à celle d’Android Wear. En-dessous de l’écran d’heure, on a différentes cartes qu’on peut personnaliser :
- Météo
- Dernière séance
- Statut d’entrainement
- PAI
- Alarme (réveil)
- Suivi du sommeil
- Fréquence cardiaque
- Activité quotidienne
- Oxygène dans le sang (SpO2)
- Contrôle de musique
- Aperçu santé
- VO2max
Au-dessus de l’écran d’heure, on fait glisser un panneau de différents raccourcis, personnalisables aussi.
A gauche, on accède aux notifications.
A droite, on affiche la liste des applications. Comme sur les précédentes Amazfit, cette liste est un peu fourre-tout. On y trouve des applications, des cartes, l’accès aux profils sportifs, etc. Il y a un peu de tout, si ça ne vous convient pas, vous pouvez personnaliser la liste et l’ordre depuis l’application.
La T-Rex 2 embarque les capteurs classiques d’une montre GPS outdoor. Sur le papier, avec une puce multi GNSS double fréquence, c’est même aussi bien qu’une Garmin Epix 2 Sapphire :
- Puce GNSS double fréquence
- Capteur cardio optique
- Altimètre barométrique
- Boussole (important pour la navigation en suivi d’itinéraire)
Malheureusement, on ne peut pas coupler de ceinture cardio en Bluetooth. C’est pourtant une fonctionnalité assez basique, sans aucune difficulté technique mais qui est essentielle pour une mesure fiable de l’intensité d’une séance de sport. Je ne comprends pas comment, en 2022, une marque peut passer à côté de ça.
Les précédentes T-Rex avaient le look d’une montre GPS outdoor mais seulement des fonctionnalités basiques. Amazfit a changé ça sur la T-Rex 2, en ajoutant notamment le suivi d’itinéraire et toutes les fonctionnalités de base d’une montre de sport. On ne peut pas tracer d’itinéraire sur l’appli Zepp, mais on peut importer un itinéraire GPX. Sur les profils sportifs outdoor, il y a un écran qui affiche la trace GPS petit poucet, l’itinéraire à suivre et on peut activer un retour départ. C’est la base, c’est pas la carto topographique, mais ça suffira pour bon nombre de personnes et d’activités.
Côté sport, Amazfit annonce quelque chose comme 150 profils sportifs, avec VO2max, statut d’entrainement, charge d’entrainement, durée de récupération. Bref, ça fait déjà quelques indicateurs pour suivre et optimiser ses entrainements.
Autrefois, Amazfit utilisait des algorithmes Firstbeat pour ces métriques physiologiques. Je ne sais pas si c’est lié au fait que Firstbeat ait été racheté par Garmin ou à une volonté d’indépendance mais désormais Amazfit développe ses propres algorithmes. L’ensemble s’appelle PeakBeats.
Dans le même temps, les outils pour l’entrainement se sont bien étoffés, avec :
- Programmation d’entrainements complexes depuis l’application
- Objectifs (TE, distance, durée, calories)
- Alertes (FC, zone cardio, distance, allure, cadence, durée, calories, hydratation, alimentation, demi-tour)
- Tours auto (distance)
- Pause auto
- Partenaire virtuel
- Métronome
Le suivi d’itinéraire était absent à la sortie de la montre et a été ajouté par mise à jour pendant l’été 2022. Il est donc possible que vous soyez déjà tombé sur un test qui se plaignait de l’absence de suivi d’itinéraire mais ça a bien été réglé depuis.
Même si je présente la T-Rex 2 comme utilisable en outdoor, elle intègre également énormément de fonctionnalités de suivi quotidien, avec des algorithmes d’analyse de l’activité et du sommeil qui sont très intéressants.
Elle enregistre en continu le nombre de pas, la fréquence cardiaque, le sommeil, etc. Elle peut aussi (si on active ces fonctionnalités) enregistrer l’oxygénation sanguine, le stress, le cycle menstruel ou servir de guide pour des exercices de respiration.
Au-delà des mesures de base, Amazfit a développé un algorithme qui mesure l’activité physique et compte des points de PAI. A l’usage, j’ai trouvé que c’était un bon moyen de jauger son activité quotidienne.
La T-Rex 2 fonctionne avec l’application Zepp. C’est un changement de nom opéré récemment qui peut être déroutant. Avant, l’appli s’appelait Amazfit, c’était simple et clair. L’application Zepp est vraiment fouillis. J’ai vraiment eu du mal à m’y faire et aujourd’hui encore, je passe trop de temps à chercher des trucs. Par endroits, il faut aussi faire avec des erreurs de traduction. Par exemple, Battery save, le mode économie d’énergie, est traduit en sécurité de batterie…
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie
Amazfit annonce jusqu’à 24 jours d’autonomie. Pour une montre connectée avec écran OLED, c’est impressionnant. C’est 50% de plus que l’Epix 2 de Garmin. Il y a un mode économie d’énergie qui peut monter jusqu’à 45 jours. Pour ma part, je dois dire que j’ai un peu perdu le fil tellement les recharges étaient espacées.
Amazfit a une approche similaire à Apple pour ce qui est des données d’autonomie annoncées. Par exemple, voici la définition du scénario classique qui aboutit à ces 24 jours : suivi de la fréquence cardiaque toujours activé et mesure toutes les 10 minutes, suivi du sommeil activé ; cadran de montre statique sélectionné ; 150 messages push par jour ; réception de 3 notifications d’appel par jour ; levée du poignet 100 fois pour consulter l’heure ; mesure du taux d’oxygène dans le sang 5 fois par jour ; opérations avec écran lumineux pendant 5 minutes par jour ; utilisation du GPS pendant 90 minutes par semaine.
La batterie perd environ 4% pour un jour sans sport et 1% la nuit. Ca, c’est avec l’extinction automatique de l’écran. Si on active l’écran always on, on perd environ 12% par jour. Donc dans la vraie vie, je dirais que l’autonomie va de 8 à 20 jours, en fonction des réglages.
Il y a ensuite un mode économie d’énergie qui coupe le Bluetooth et la mesure de la fréquence cardiaque. Il ne reste que quelques suivis de base comme le nombre de pas et le sommeil.
Pour une utilisation sportive, Amazfit annonce 26h avec la meilleure précision GPS (GNSS double fréquence) et 50h en mode GPS équilibré. Dans ce mode équilibré, la puce fonctionne en GPS + Beidou simple fréquence. Il y a aussi un autre mode GPS à économie d’énergie qui monte à 58h en dégradant la précision GPS.
Mine de rien, c’est supérieur à l’autonomie de l’Epix 2 (20h en GNSS double fréquence, 42h en GPS seul, lorsqu’on active l’extinction automatique de l’écran).
Avec le mode multi GNSS double fréquence, 1h d’enregistrement sportif avec suivi d’itinéraire fait baisser la batterie d’environ 5%. Donc je dirais qu’on peut compter sur une bonne vingtaine d’heures d’autonomie.
Il faut compter 2 heures pour une recharge complète, avec un connecteur qui vient d’aimanter au dos de la montre.
Amazfit T-Rex 2 Noir ambré
Utilisation sportive de base (essentiellement running)
On peut afficher jusqu’à 6 écrans de donnée par écran. Vu la taille de l’écran, c’est presque dommage qu’on ne puisse pas faire plus. Quelques graphiques sont aussi disponibles (FC, vitesse, allure, altitude, training effect). Pour chaque profil, on peut aussi activer un calcul des données 3D (distance 3D et allure / vitesse 3D).
Il y a eu une grosse avancée au niveau de la programmation des entrainements et des outils sportifs. Maintenant, Amazfit est au niveau de ce qu’on trouve chez les autres marques de montres GPS de sport comme Garmin ou Coros, avec la programmation des intervalles directement depuis la montre et la programmation des séances complexes depuis l’application. A côté de ça, on trouve toutes les alertes qu’il faut, que ce soit des alertes sur le cardio, des tours automatiques ou des alertes de nutrition.
Sur une séance de sport, l’écran est suffisamment grand pour que l’écran tactile soit facilement utilisable. D’ailleurs, il n’est pas perturbé par un petit crachin et quelques gouttes. Il suffit de passer franchement le doigt sur toute la largeur. Les écrans défilent verticalement et sur la droite se trouve l’écran de contrôle du lecteur de musique du smartphone.
Au besoin, on peut verrouiller l’écran tactile, ça évitera les actions intempestives.
Dans l’application, on trouve le training effect de chaque séance, ainsi qu’un statut d’entrainement et le temps de récupération conseillé. Ce genre d’analyse automatique s’est généralisé ces dernières années et permettent aux sportifs qui n’ont pas de compétences de coach d’avoir quelques indications sur la tournure que prend leur entrainement.
Autant le volet de suivi d’activité quotidienne est bien fouillé, autant l’application Zepp ne permet pas encore grand-chose du point de vue de l’analyse des séances et des performances sportives. Ca se limite au VO2max et au statut d’entrainement. Mais il n’y a rien pour faire plus d’analyses graphiques, etc. Bref, c’est pas forcément génial pour se fixer un objectif au marathon et suivre son plan d’entrainement.
D’autant qu’on ne pourra pas non plus compter sur des plateformes spécialisées car les données de Zepp ne se synchronisent qu’avec Strava et pas TrainingPeaks ou Nolio. Mais bon, pour le sportif amateur qui ne recherche pas des performances mais juste participer à une ou deux courses dans l’année, ça suffira, hein.
Il y a quand même un truc un peu bizarre concernant les exports. Si vous exportez manuellement une séance, pour l’importer dans Nolio, par exemple, ça ne transfert que la trace GPS mais pas la fréquence cardiaque. Donc ça ne sert à rien pour analyser votre séance. Par contre, l’export automatique vers Strava transfert bien la trace GPS et les données de FC.
Outdoor
Le suivi d’itinéraire est disponible sur une vingtaine de profils sportifs, y compris la luge (lol). Il n’y a pas d’outil dans l’application Zepp pour tracer un itinéraire mais on peut importer un fichier GPX. Pour le coup, autant l’appli Zepp peut être fouillis, autant cette procédure est simple et efficace.
Depuis la montre, on choisit l’itinéraire pendant l’accroche GPS et c’est parti. J’aime bien l’organisation de l’écran de suivi d’itinéraire. On a :
- en vert l’itinéraire à suivre
- en blanc la trace GPS enregistrée
- la flèche du nord
- l’échelle
On peut zoomer / dézoomer. Petit détail de présentation mais que j’ai trouvé bien foutu, si jamais on s’éloigne un peu de l’itinéraire à suivre, un trait en pointillé marque la direction à suivre pour rejoindre au plus court l’itinéraire prévu. En haut de l’écran, la distance d’éloignement est affichée.
Si besoin, on peut aussi déclencher un retour départ. Dans ce cas, on a 2 options :
- le retour en vol d’oiseau, la montre va indiquer la direction à suivre et la distance
- la rétro-navigation, pour être guidé en sens inverse de la trace GPS enregistrée
On peut aussi enregistrer la position GPS.
Pour un WE de randonnée, on peut tout à fait stopper l’enregistrement pour le reprendre ‘plus tard’ (le lendemain matin, quoi).
Le reste des outils outdoor est accessible depuis la liste des applications.
La boussole, une fois calibrée, affiche le nord, la pression atmosphérique et l’altitude. On peut verrouiller un azimut et suivre l’écart angulaire par rapport à une direction de déplacement.
Le baromètre affiche un graphique de pression atmosphérique sur les 4 dernières heures. On peut activer une alerte orage et spécifier sa sensibilité (par défaut 4 hPa/3h).
L’altimètre affiche également un graphique de l’altitude sur les 4 dernières heures. On peut le calibrer, soit manuellement, soit avec le GPS. Par défaut, une option est activée pour la calibration via GPS systématique avant chaque départ d’enregistrement GPS.
La météo donne les prévisions du lendemain puis des 4 jours suivants.
Autres sports
Avec plus de 150 profils sportifs, autant dire que tous les sports sont couverts, même la natation en eau libre, le tennis, le triathlon et le rugby (y a des gens qui mettent une montre pour jouer au rugby ?). Après, il y a des profils pour jouer aux cartes ou aux échecs. L’idée ici est surtout de mesurer la fréquence cardiaque et le stress plus que l’activité physique…
Amazfit a développé la prise en compte de la musculation, avec désormais 15 profils sportifs pour 15 types d’exercice différents. Bon, c’est un premier pas mais ça ne suffira clairement pas à ceux qui pratiquent la muscu intensément. Mais bon, ça servira à ceux qui font ça en complément de leur sport favori, pour du renforcement musculaire.
Le profil de musculation est assez développé. Bon, pour l’exploiter au maximum, il faudra y consacrer un peu de temps. On lance l’enregistrement. Par une pression du bouton en bas à droite, on passe à la série suivante. A ce moment-là, ça déclenche un chrono de repos et on a la possibilité de rentrer le nombre de mouvements et le poids utilisé. Le comptage automatique des mouvements fonctionne de manière un peu aléatoire. Parfois il tombe exactement sur ce qui a été réalisé et parfois il se trompe de la moitié. Mais bon, même lorsqu’il fonctionne moyennement, l’intérêt c’est qu’en fin de série, c’est plus facile de corriger 9 vers 10 que de saisir 10 à partir de rien.
Un petit peu partout dans l’application ou sur la montre, on trouve par-ci par-là des erreurs de traduction. En muscu, une série (un set en anglais) est traduit par ‘un jeu’.
En fin de séance, les statistiques sont bien détaillées. J’ai bien, par exemple, le tableau qui donne la FC moyenne pour chaque série, avec les calories dépensées. En fin de séance, on trouvera sur l’application une carte de chaleur qui présente les muscles plus ou moins sollicités (rouge, orange ou gris). Si on a pris la peine de renseigner les poids pendant la séance, l’appli remplace vraiment un carnet d’entrainement et on pourra s’y référer la fois suivante, par exemple pour se rappeler des poids utilisés précédemment pour chaque exercice.
Sur un rameur, la T-Rex 2 mesure des statistiques de coups de rame (comptage et fréquence). C’est un détail mais mine de rien, il n’y a pas encore beaucoup de marques qui le font.
On peut programmer des entrainements pour une dizaine de profils sportifs qui couvrent les sports suivants : course à pied, vélo, musculation, natation, rameur, PPG, corde à sauter, fitness.
En plus du profil triathlon qui permet d’enchainer de manière classique la natation, le vélo et la course, avec des transitions, le profil Multisport permet d’enchainer n’importe quels sports dans n’importe quel ordre. Il faut quand même avoir programmé le profil avant de lancer l’enregistrement. Donc on ne peut pas faire du run & bike avec un nombre indéfini d’alternances (ou alors il faut en programmer plus que de besoin). Par contre, on peut programmer un duathlon ou un raid multisports.
Précision GPS
Le test de la Huawei GT Runner m’a appris à me méfier des annonces sur les fiches produit sur lesquelles une marque annonce « GNSS double fréquence ». C’est pas parce qu’une puce est compatible double fréquence que l’ensemble antenne + puce + algorithmes de traitement du signal sera plus précis. En environnement dégagé, sur une piste, la précision GPS de la T-Rex 2 semblait au rendez-vous. En tout cas c’était mieux que la Forerunner 745 en GPS seul.
Mais en forêt, la précision n’est pas meilleure que celle de la Suunto 9 Peak Pro (GPS seul). On voit par contre que la trace des autres montres GPS en double fréquence (Forerunner 955 et Apple Watch Ultra) est meilleure.
Dans un virage en S, en forêt, c’est pas top non plus.
Mais c’est vrai que le mode double fréquence est plus précis que le mode multi GNSS simple fréquence (mode GPS équilibré). Voyez ce que ça donne ci-dessous.
Bon, tout ça, c’était en forêt. Mais sinon, en environnement dégagé ou en entrée de village, la précision est largement suffisante.
Rien à dire du côté de l’altimètre en montagne.
Même chose sur un parcours vallonné avec un cumul de petits dénivelés.
Activité quotidienne
J’ai bien aimé l’analyse du sommeil qu’on trouve dans l’application. Avant ça, on trouve tout ce qui est habituel sur la montre : un score qui résume un peu tout, la durée du sommeil avec la répartition par phases. Amazfit est aussi une des très rares marques à prendre en compte les siestes (au moins 20min) dans l’analyse du sommeil.
Mais dans l’appli, on a aussi la régularité et une comparaison statistique avec les autres utilisateurs de montres connectées Amazfit. Par exemple, on est aujourd’hui dimanche et j’ai fait un gros dodo (9h39 de sommeil). L’appli m’indique que c’est excellent, que mon score de sommeil est supérieur à 90% de la population. Par contre, avant-hier, mon score était de 78, ce qui est inférieur à 48% des autres utilisateurs.
Pour aller plus loin, on peut utiliser des tags. Chaque nuit, on peut donc évaluer l’état de pré-sommeil (qu’est-ce qu’on a fait avant d’aller au lit : pris une douche, joué aux jeux vidéo, bu de l’alcool, etc) et l’humeur au réveil (parmi 5 smiley). Ce genre d’indicateurs doit ensuite servir à l’analyse du sommeil et le changement des habitudes.
Dans les réglages, il existe plusieurs options pour le suivi de la fréquence cardiaque plus ou moins en continu (1min, 5, 10, 15, 30, off). On peut ensuite activer une augmentation automatique de la fréquence lorsque la montre détecte une augmentation de l’activité physique. Moi j’ai activé la prise de mesure toutes les minutes. Ca a un impact sur l’autonomie mais je préfère avoir des données fiables pour que les analyses soient ensuite pertinentes.
Pour ceux qui ont des pathologies, on peut activer des alertes de FC anormale avec une limite haute et une limite basse.
La fréquence cardiaque en continue sert ensuite à calculer le score de PAI (Personal Activity Intelligence). C’est un algorithme un peu global qui mesure votre niveau d’activité physique en fonction de votre profil (votre âge, votre poids, etc). L’objectif est d’arriver à 100 points de PAI chaque jour.
L’aspect global de cet algorithme est intéressant. C’est un indicateur qui est plus intéressant que le nombre de pas quotidien, par exemple, parce que ça prendra en compte votre trajet en Vélib, ça fera la différence entre 2000 pas de course à pied et 2000 pas de marche.
La T-Rex 2 enregistre aussi le nombre de pas, de calories, la distance, le stress. L’application présente la consommation de calories liée à l’activité physique heure par heure séparément des calories brûlées par le métabolisme. En bas de chaque onglet, on trouvera des conseils de santé (en français).
On trouve aussi un équivalent de l’aperçu santé de Garmin, appelé ici Mesure en 1 clic. L’idée est de faire une photo de vos constantes en lançant des mesures avec tous les capteurs biométriques de la montre. Ca dure 45 secondes pendant lesquelles il faut rester immobile. On obtient à l’issue :
- FC
- Stress
- SpO2
- Fréquence respiratoire
Le problème c’est que ces données ne sont enregistrées ni dans la montre, ni sur l’appli. Une fois que l’affichage est revenu à la watchface, tout est perdu.
Montre connectée
Le premier aspect de montre connecté se trouve sur la gauche de la watchface, où on peut accéder aux notifications. La T-Rex 2 tourne sous un système d’exploitation propriétaire qui est compatible avec les smartphones Android et Apple. Mais comme avec toutes les autres marques de montres connectées, on ne peut répondre aux messages depuis la montre que si on a un smartphone Android.
On peut changer la watchface, il y a, comme souvent, beaucoup de choix. On peut aussi activer un mode always on mais attention, dans ce mode, la montre n’affiche que l’heure. Ne comptez pas avoir votre belle watchface affichée en permanence (question de préservation de l’autonomie).
En-dessous de la watchface, on accède aux cartes de météo, qui affiche la temps, l’évolution de la température, la force du vent, l’indice d’UV. Ensuite, c’est marrant, elle fait une petite analyse pour indiquer si la météo est propice pour certaines activités :
- La pêche
- Le sport en montagne
- Le lavage auto (je vous jure)
Il y a maintenant un embryon d’app store qui permet d’ajouter des applications à la T-Rex 2. Bon, au moment de ce test, il n’y a qu’une vingtaine d’applications, dont la plus utile serait Navigation, qui permet d’afficher à l’écran de la montre les indications de Google Maps. Sinon, il y a un enregistreur de QR codes, une appli pour apprendre l’allemand, une calculatrice ou un timer pour le brossage de temps.
Ah si, il y en a encore une autre qui peut être utile : un contrôleur de GoPro (Hero 9 et plus récent).
En 2018, l’Amazfit Stratos embarquait un lecteur de musique. C’est dommage qu’en 2022 la T-Rex 2 ne soit dépourvu. Alors OK, c’est pas l’optique de la T-Rex 2 qui vise une utilisation peut-être plus outdoor. Mais bon, on trouve bien un lecteur de musique sur les Fenix 7.
Le minimum est quand même assuré, avec un écran de contrôle des lecteurs de média du smartphone. On peut donc contrôler le lecteur de musique, une application de streaming comme Deezer ou même YouTube.
Conclusion du test de l’Amazfit T-Rex 2
A une époque où le prix de toutes les montres GPS outdoor s’envole, cette T-Rex 2 fait du bien. Pour quelqu’un qui ne vise pas l’Ironman ou quelqu’un qui veut juste faire de la rando sans avoir à recharger sa montre GPS tous les 3 jours, l’Amazfit T-Rex 2 conviendra très bien.
En plus, l’écran OLED et la simplicité de l’interface seront appréciables.
Je dirais que l’Amazfit T-Rex 2 n’est pas vraiment faite pour le sportif fou de statistiques et d’analyses. Mais pour tous les autres, tous ceux qui ne sont pas accrocs à leur smartphone et aux graphiques dans tous les sens, c’est une montre GPS qui fera tout à fait l’affaire.
Pour son prix, la T-Rex 2 est largement compétitive et c’est une option à considérer pour tous ceux qui ne recherchent pas des tonnes d’indicateurs compliqués. Une montre GPS simple, efficace et pas chère.
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Amazfit T-Rex 2 Noir ambré
Amazfit T-Rex 2 Kaki
Amazfit T-Rex 2 Noir or
Amazfit T-Rex 2 Vert The post Test Amazfit T-Rex 2 : alternative low cost pour l’outdoor first appeared on Montre cardio GPS : tests, avis, comparaisons, news, rumeurs.