Version originale de l'article "South Korea Debates International Adoption", dans VOA News.
Par Jason Strother, à Seoul.
Depuis les années 1950, la Corée du Sud a envoyé plus de 150 000 enfants orphelins pour vivre avec des familles occidentales. C'est en partie dû à un préjugé que de nombreux Coréens ont, à prendre des enfants qui ne sont pas les leurs. Mais un nombre croissant d'avocats appellent à mettre fin à l'adoption internationale et s'efforcent d'encourager les familles coréennes à adopter.
La suite de la traduction sur le blog Fabriquée en Corée. 13 août 2008.
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 12 mai à 01:58
Je ne comprends pas le texte du 30 mai. Il y a très peu de français "purs". Lorsque vous remontez à 4 générations, vous trouvez toujours une ascendance étrangère. Mon mari est venu d'un pays proche de la Corée pour améliorer sa condition, a dû refaire ses études pour obtenir des diplômes équivalents. Il parle souvent de son pays et la France est son pays d'adoption. Nous avons eu 3 filles qui ont fait des études supérieures et sont mariées. Le fait d'avoir un père d'Asie est un enrichissement pour elles. Je pense simplement que vous êtes une personne frustrée.
posté le 30 mai à 20:53
je fais des recherche sur mes parents biologique
posté le 14 mai à 03:22
vouloir un enfant est une chose, déraciner l'enfant pour en avoir un par adoption en est une autre. avant d'adopter, il est nécessaire de se poser les questions existencielles sur sa propre vie, la base de ses racines et les conséquences de ce que cela peut générer à long terme et pas seulement pour l'enfant qui sera de toute façon amené à comprendre avec le temps, avec ou sans violence émotionnelles. comment un enfant issue d'un pays qui n'a pas la même culture, pas la même langue, pas les mêmes notions de vie et donc pas les mêmes critère peut se retrouver dans un pays qui lui enseignera cette différence sans comprendre ce qui le rend différent de ceux qui l'entoure? un jour, cet enfant aura des enfants, quelle réponse donnera t il à ses enfants qui lui demanderont d'où ils viennent, quelle est la fierté de répondre avec une culture emprunté non pas par choix mais par adoption internationale? l'identité n'est pas qu'une histoire de papier. perdre ses parents pour en gagner d'autres qui habitent à l'autre bout du monde, ce n'est pas une solution pour les générations à venir, sans demander le choix de l'enfant c'est plutot un crime qui servirait à satisfaire des parents frustré de ne pas pouvoir avoir d'enfants au moment où ils en veulent, de donner des avis médical qui peuvent changer avec le temps et de voir naitre des enfants biologiques qui prendront une place plus importante que celle de l'enfant d'immigration adopté, à savoir l'immigration choisi et dirigée par un service politico-émotionnel. je ne suis pas adopté, mais j'ai des enfants avec une personne adoptée, mes enfants commencent à poser des questions, à s'intéresser à leur racine, mais je ne sais pas quoi leur répondre. il y a des vérité qu'on ne peut pas révéler et pourtant on veut pouvoir le dire. moi même je suis le fruit d'une union entre 2 peuples, ce que certains considère comme étant métis ce qui fait une différence comparé aux autres qui m'entoure, ce qui en soit n'est pas un handicap bien au contraire, mais le mot métis est une forme de préjugé. quand je lis cet article, je me dis qu'on est très loin de l'idéologie qui ferait de l'adoption une bénédiction ou une chance, car qu'on soit en europe, ou en asie, ou même n'importe où dans le monde, le mélange des cultures ne s'est faite que par appropriation des biens de l'autres et non par choix de chacun. en déplaçant un enfant à l'autre bout du monde, hier c'était considéré comme de l'esclavage, aujourd'hui ça serait considéré comme une adoption? en déplaçant un conflit à l'autre bout du monde, les migrations qui en seraient les conséquences serait néfastes pour le pays "d'accueil" mais pas s'il y a du métissage? et quand on est issue de ces 2 notions, que peut on revendiquer qui ne soit pas néfaste au territoire sur lequel on est né, en l'occurence la france dans mon exemple? après avoir voyagé, je ne me sens toujours pas chez moi, pourtant chacun a le droit à une identité nationale, tout le monde y a droit mais pour ça, j'ai appris qu'il ne faut pas être métis ou issue de l'immigration adoptive, car nous ne sommes toujours pas représentant d'une culture dite nationale. comment mes enfants vont ils grandir, je ne sais pas mais tout ce que je sais, c'est que l'amour est un sentiment que ne connait pas le papier qui nous ont donné une nationalité autre que notre véritable identité. si vous lisez ce commentaire et que vous pensez sauver une vie en adoptant, sachez que les conséquence seront plus lourde encore et soyez prêt à en porter la responsabilité le jour où l'enfant que vous aurez adopté vous réclame justice et vérité.