Je vous propose un poème en vers à ne pas confondre avec une célèbre fable. N’étant pas moi-même poète, je ne maîtrise pas l’art des rimes et je préfère le texte libre. De façon régulière je posterai quelqu’un dans un de mes poèmes qui portent en eux un message
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LE ROSEAU ET LE CHÊNE
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Un roseau accablé à l’ombre d’un noble chêne
Lui raconte son malheur, sa tristesse et sa peine.
Je ne suis, mon ami, que funestes destins,
que je suis désolé de te raconter chaque matin.
Les hommes, font de moi des armes pointues,
dans les batailles transpercent les cœurs et tuent.
D’autres me taillent en lamelles acérées,
puis flagellent les corps lacérés
Avec la plus grande des peines,
écouta son ami, ce grand chêne.
N’y a-t-il chez les hommes rien d’autres que malheur,
qui mérite qu’on lui consacre un noble labeur ?
Le roseau reprit son récit,
D’un ton indécis.
Un homme de moi a fait une plume,
puis a écrit des poèmes sublimes.
Un autre a fait de moi une flûte de grande beauté,
de mon corps sont sortis des mélodies de félicité.
Le grand chêne réfléchit,
s’adressa au roseau qui fléchit.
Demandons des poèmes à la plume,
et à la flûte des odes sublimes.
Et que par leur union ils chassent la haine immonde,
et qu’elle quitte à jamais l’univers et ce monde.
© abdesselam bougedrawi
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