Le 06 Novembre 2022 marquera les 40 ans de pouvoir de Paul Biya. Premier ministre, ce dernier arrive au pouvoir le 06 Novembre 1982, à la faveur de la démission deux jours plutôt, du très sanguinaire Ahmadou Ahidjo, premier Président du Cameroun. À l’approche du quarantenaire de la magistrature suprême de Paul Biya, le bilan économique jugé catastrophique de ce dernier, est exhumé par ses détracteurs.
Notre rédaction vous invite à découvrir cette liste d’entreprises publiques créées par le défunt AHMADOU AHIDJO, mais vendues au franc symbolique aux Français, notamment, ou alors fermées purement et simplement.
La SOCAPALM avait été vendue par Paul Biya au groupe Socfin et Bolloré. Ses repreneurs ont fait de cette structure, un sentier de l’esclavage moderne dénoncé par les medias nationaux et internationaux. Hevea-Cameroun (HEVECAM) vendue par Paul Biya à Socfin La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) sauvée plusieurs fois de la faillite, elle vit aujourd’hui sous perfusion par le budget de l’Etat. Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) vendue par Paul Biya aux Français. La Société de développement du blé du Cameroun ( SODEBLE) détruite et fermée par Paul Biya. La Société des tanneries et peausseries du Cameroun (STPC) détruite par le régime Biya.
Lire aussiMTN Cameroon accueille Mitwa Ng'ambi comme nouveau Directeur GénéralLa Société camerounaise des engrais (SOCAME) détruite par le président Biya. Ateliers Graphiques du Cameroun (AGRACAM). Jacques FAME NDONGO Journaliste, professeur d’université, ministre, était en 1972 chef de la rubrique nationale à l’Agence Camerounaise de Presse (ACAP). Il y restera jusqu’à sa dissolution en étant responsable de la coordination de la rédaction française de Cameroon Tribune…, Cameroon Airlines (CAMAIR), (CAMSHIP) Cameroon Shipping Lines, Cameroon Sugar Company – CAMSUCO, Centre national d’assistance aux petites et moyennes entreprises (CAPME). Cellulose du Cameroun (CELLUCAM), (CEP) Caisse d’épargne postale, Direction Générale des Grands Travaux (DGTC).
Mission de développement des cultures vivrières (MIDEVIV), Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONCPB), Office national de participation au développement (ONPD), Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun (REGIFERCAM). Avec la Regifercam, les Camerounais vivant à Bassa pouvaient aller travailler paisiblement à Bonaberi. Les populations du Moungo pouvaient se déplacer par train pour Douala. Société Camerounaise des Sacheries (SACHERIE). Société Camerounaise de Publication (SCP), Société d’Études pour le Développement de l’Afrique (SEDA), Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC) bradé par Paul Biya dans un pays ou chaque département porte le nom d’un cours d’eau, Société Camerounaise Du Droit D’Auteur (SOCADRA), Société de Développement de la Riziculture dans la plaine des M’Bo (SODERIM), SONAPOST, Société Nationale des Postes Société des Transports urbains du Cameroun (SOTUC), (FODIC) Fond national du développement de l’industrie cinématographique, Fonds National de Développement Rural (FONADER), Le Fonds de garantie pour la petite entreprise (FOGAPE), La Banque Camerounaise de Développement (BCD) Le Crédit Agricole du Cameroun (CAC), Fonds pour le développement et le financement des activités des Petites et moyennes entreprises (FONDECAM-PME).
Lire aussiCameroun - Gaspillage : Marchés publics et rétro commissionsUne liste qui au final, fait des 40 ans de pouvoir de Paul Biya un évènement douloureux, et non une célébration du faste économique. Le pays ayant même encore sombré dans de multiples crises, avec à la clé des milliers de morts et plus d’un million de déplacés internes dus à la crise politico- militaire dans les deux régions anglophones du Cameroun.
237Online.com : Merline Evina
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