Selon le site Planétoscope, il y a eu plus de 30 120 000 vols dans le monde depuis le 1er janvier. Parmi ces vols, nombreux sont les vols dits transatlantiques. Et ce chiffre ne va cesser d’augmenter puisqu’il est prévu d’ouvrir plus de lignes au cours des prochaines années. Dans cet article, nous avons décidé de nous pencher sur le vol transatlantique, afin d’en savoir plus sur ce mode de voyage.
Retour sur l’histoire du premier vol transatlantique
En mai 1919, trois hydravions américains quittent New-York pour se lancer à la conquête de l’Océan. Ce premier vol transatlantique se fait par étapes. Avec un premier arrêt à Terre-Neuve, puis les Açores, le Portugal et enfin l’Angleterre. Il aura fallu 3 semaines à cet équipage pour parcourir 6 000 kilomètres.
Un mois plus tard, le 14 juin 1919, le lieutenant Arthur Whitten Brown et le capitaine John Alcock se lancent pour défi de franchir l’Atlantique sans escale. À bord d’un bimoteur britannique Vickers, et motivés par la récompense de 10 000 livres offertes par le Daily Mail à quiconque parviendra à relier par les airs l’Amérique aux îles britanniques en moins de 3 jours, ils s’envolent depuis Terre-Neuve. Malgré des conditions météorologiques désastreuses (brouillards, neige, givre…), le matin du 15 juin 1919 les deux pilotes atterrissent en Irlande. Après un vol de plus de 16h, ils ont réussi leur pari.
Zoom sur le vol Paris-New York
Suite à cet exploit, la conquête des airs a continué. D’ailleurs, un nouvel exploit, qui a éclipsé la victoire des deux pilotes, a été accompli le 20 mai 1927. Pour la première fois, un pilote a effectué en solitaire le trajet entre New York et Paris. Il s’agissait de l’Américain Charles Lindberg.
Depuis, la liaison paris new york s’est développée. On compte aujourd’hui 16 vols par jour reliant Paris à New York, faisant de cette ligne la plus concurrentielle du marché !
Cette ligne est desservie aussi bien par des compagnies low-cost que par des compagnies dites legacy (les compagnies aériennes traditionnelles). Prenons l’exemple d’un des nouveaux acteurs du marché aérien français : la compagnie French Bee qui est une compagnie low-cost et long courrier.
Pour un vol Paris-New York, vous aurez le choix entre plusieurs liaisons hebdomadaires. Il y en avait 4 à 5 en 2021, mais ce nombre ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que la compagnie conquiert le marché des vols transatlantiques.
Au départ de Paris Orly (ORY), il faudra environ 8h15 (selon conditions météorologiques) pour que l’Airbus A350-900 parcourt les 5836 km jusqu’à la Grosse Pomme. Plus précisément, l’avion se posera à l’aéroport international de Newark-Libety (EWR). On est bien loin des 16h de trajet nécessaires lors du premier vol réalisé en 1937 !
Conseils pour passer un « bon » vol
Les vols transatlantiques sont des vols, qui par définition, traversent d’un côté à l’autre de l’Océan Atlantique. Que ce soit d’est en ouest (de l’Europe ou l’Afrique vers l’Amérique du Nord ou du Sud) ou d’ouest en est, ces vols sont en général assez longs.
Ces vols assez longs peuvent occasionner certains désagréments : ennui, jambes qui gonflent, inconfort… Voici donc quelques conseils afin de vous aider à lutter contre ces désagréments.
Quelle tenue choisir ?
Pour être le plus confortable possible, il est recommandé d’opter pour une tenue légère, chaude et non contraignante. Il faut garder en tête qu’à bord de l’avion, la température peut être assez fraîche.Une fois installé, il vous est possible d’enlever vos chaussures. Cependant, évitez de rester en chaussettes. Privilégiez des pantoufles qui « serrent » un peu votre pied afin d’éviter que celui-ci ne gonfle. Sinon vous risquez de ne plus réussir à enfiler vos chaussures à l’atterrissage.
Qu’en est-il des bas de contention ?
Il est courant d’entendre dire qu’il faut porter des bas de contention lors des vols de longue durée. Selon les professionnels de santé, il est conseillé de porter des bas de contention, et ce même si vous ne souffrez d’aucune pathologie veineuse. En effet, la position assise prolongée peut provoquer une stase sanguine. Le port de bas de contention permet de comprimer les veines, empêchant ainsi le risque de phlébite.
Bougez !
Il est recommandé de se lever et de marcher un peu, au moins une fois toutes les deux heures. En plus de faire passer le temps plus vite, cela permet de vous dégourdir les membres et de faciliter la circulation sanguine. Si possible, l’idéal est de réaliser une dizaine d’allers-retours dans l’allée centrale.Si vous ne pouvez pas vous lever, pensez à bouger vos articulations (chevilles, épaules, poignets) au moins toutes les heures.
Faites attention à ce que vous consommez
La cabine d’un avion est un environnement particulier, il faut donc veiller à ce que vous buvez et mangez lors d’un vol long courrier. Pour éviter de vous déshydrater, pensez à boire au minimum un demi-litre d’eau toutes les 3 heures. Il faut éviter les boissons gazeuses car plus on monte en altitude plus les gaz se distendent. Plus vous boirez de boissons gazeuses plus votre estomac et votre intestin se distendront.Évitez également l’alcool (même si vous êtes stressé) car cela favorise la déshydratation. Misez sur la salade et les fruits, notamment les oranges qui aident à s’hydrater et à fluidifier le sang. Enfin, veillez à manger léger. Faites l’impasse sur le classique pain-beurre des plateaux repas ou encore sur les fromages et desserts.
Lentilles ou lunettes de vue ?
Les professionnels de santé recommandent de privilégier les lunettes plutôt que les lentilles sur les vols transatlantiques. En effet, dans la cabine l’air est plutôt sec, les lentilles risquent donc de rapidement devenir inconfortables.
Que faire contre les oreilles bouchées ?
Lorsque l’on prend l’avion il est courant d’avoir les oreilles bouchées. Pour éviter ce problème, une solution simple existe : il faut mâcher du chewing-gum lors du décollage et de l’atterrissage de l’appareil.
Si cela n’est pas suffisant, une autre méthode existe : la manœuvre de Valsalva. Elle consiste à se pincer le nez avec les doigts tout en respirant fortement la bouche fermée. Le but de cette manœuvre est d’expirer l’air vers les trompes d’Eustache.
Si vous êtes sujet à la sinusite, ou si vous avez les oreilles sensibles, il est conseillé de prendre des anti-inflammatoires en prévention. Un comprimé avant le décollage, et un autre deux heures avant l’atterrissage.
Vous en savez désormais davantage sur la prouesse que représente le vol transatlantique. Pour rendre votre prochain vol plus agréable, n’hésitez pas à mettre en pratique les astuces présentées ci-dessus.