La Russie vient à peine de commencer à enquêter sur les causes des explosions sur le réseau gazier Nord Stream, il n’y a donc pas encore de résultats officiels de l’enquête, a déclaré aux journalistes le vice-premier ministre russe Alexandre Novak.
« Il n’y a pas encore de documents officiels. Les enquêtes sont toujours en cours », a-t-il déclaré. « Bien sûr, il y a des rapports depuis les lieux à la direction de Gazprom. Je pense qu’il y a quelques informations, mais je ne peux pas vous le dire parce que le travail se poursuit tous les jours, ils viennent juste de commencer à travailler », a ajouté le vice-premier ministre.
Lire aussiEn quoi la haute technologie a modernisé le sport ?Le groupe Gazprom a été autorisé à inspecter les sites des explosions de Nord Stream et a déjà constaté les dommages correspondants aux gazoducs, a déclaré le président russe Vladimir Poutine aux journalistes lundi dernier. Selon lui, les résultats de l’inspection prouvent que les dégâts survenus sur les gazoducs étaient un acte terroriste évident.
Auparavant, la société Nord Stream AG avait fait état de « dommages sans précédent » survenus le 26 septembre « sur trois tronçons des gazoducs offshore Nord Stream et Nord Stream 2, qui avaient été découverts en quelques heures ». La première fuite a été détectée sur Nord Stream 2 près de l’île danoise de Bornholm, suivie de deux autres sur Nord Stream. Les sismologues suédois ont par la suite précisé qu’ils avaient enregistré deux explosions dans la zone des gazoducs. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié les incidents de sabotage, déclarant que toute « perturbation délibérée de l’infrastructure énergétique européenne était inacceptable et entraînerait la réponse la plus ferme possible ». M. Poutine avait auparavant déclaré que la responsabilité de la situation incombait à l’Occident, qui avait « effectivement entrepris de détruire l’infrastructure énergétique paneuropéenne ».
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