JO de Pékin : Etroitement encadrés et surveillés les journalistes couvrant les JO !

Publié le 14 août 2008 par Formatio

Au centre de presse des Jeux olympiques, à Pékin, les journalistes de la presse étrangère couvrant les compétitions sont très bien traités... tant qu'ils ne s'intéressent pas à des sujets "sensibles" comme le Tibet. Il y a toujours quelqu'un pour ouvrir la porte de la cafétéria, toujours quelqu'un pour jeter ou trier vieux papier et détritus, guider les journalistes vers le bon couloir, le bon bureau, le bon autobus effectuant les navettes entre les différents sites. Il y a aussi de jolis arrangements floraux, un peu ignorés. L'après-midi, café et petits gâteaux sont servis gratuitement, ce qui attire plus de monde.

Les nombreux bénévoles et responsables de la sécurité sont aux petits soins, jamais avares de sourires, de "bonjour", "je vous en prie", "s'il vous plaît". Mais près d'une semaine après la cérémonie d'ouverture des JO, les journalistes savent qu'ils sont étroitement encadrés, surveillés, voire empêchés de travailler. Mercredi, ainsi, un reporter de la chaîne de télévision britannique ITV, John Ray, a été interpellé et plaqué au sol par des policiers alors qu'il couvrait une manifestation de plusieurs militants pro-tibétains qui ont déployé une banderole près des installations olympiques. Il a finalement été relâché, après avoir pu prouver qu'il était journaliste et dûment accrédité.