Que dire de cette époque où l'amour parlait toutes les langues de l'espoir, ses accents aux parfums de contrées mystérieuses composant une symphonie aussi sublime qu'irrésistible, sinon que nous maquillions les preuves de nos délits à même les encres de nos portraits-robots. Nous nous livrions à des communions impures, passionnément illicites, à des transes d'une violence fauve, farouchement animales, déterminés à engendrer des divinités de désespoir condamnées à sauver le monde.