Les récentes déclarations à propos de Trojena en Arabie Saoudite en sont un autre exemple. Si les décideurs de la FIS faisaient preuve d’un peu plus de bon sens, ils se rendraient compte que le réchauffement climatique n'est pas le fruit de l'imagination de certains rêveurs, mais une terrible et consternante réalité qui risque de s'aggraver avec le temps.
Que devrait faire une personne sensée qui est responsable de programmer des courses de ski alpines ? D’abord, bien s’assurer qu'elles soient programmées en pleine saison d’hiver, c'est-à-dire en décembre, janvier et février. Éviter surtout de jouer avec l’avant-saison et tous ses aléas.
À la rigueur programmer les finales de la Coupe du monde juste au début mars pendant que l'hiver dure encore assez longtemps.
Ensuite, faire en sorte de planifier les événements de manière à ce qu'ils suivent des itinéraires logiques et les moins coûteux possible afin que les fédérations ne dépensent pas tout leur argent avec des athlètes, des entraîneurs et des officiels qui font des allers-retours en zigzag de part le monde entier.
Pour moi, un peu de bon sens et une gestion à la fois prudente et intelligente ne devraient pas être trop sorcier.