Comme le chantait Pauline Ester,
« Ce sont les petits petits petits petits petits riens1
Qui font toujours du bien
Ce sont les petits petits petits petits petits riens
Sans lesquels on est rien ».
Ma vie est faite de petits riens. Ils ressemblent aux vôtres, certainement. Ils prennent aussi des chemins de traverse dans ma tête. La chose qui paraît (peut-être) insignifiante pour le voisin du dessus qui sent le poireau m'étonne, m'extrait du quotidien, me plonge dans des affres de perplexité ou d'émerveillement, ou les deux, c'est selon.
Exemples :
⭐Le correcteur orthographique qui remplace le "non au contraire" dans le message de l'amie Anne-Laure2 par "noyau contraire" 😂
⭐L'étagère qui se désolidarise du mur pile, jour pour jour, 5 ans après y avoir été vissée (illustration de ce billet)
⭐Le sens de la répartie de mon mec :
Il bataille avec l'opératrice de chez Orange, pour ne pas les citer3, via le chat. Trente minutes à tenter de faire comprendre une problématique qu'elle n'a pas l'air de maîtriser. Et si elle ne maîtrise pas le sujet, elle peut difficilement répondre aux questions des clients. Le client, pour le coup, est retors. Il a des questions pointues. Il cherche à appairer tous ses appareils connectés (et ils sont nombreux) sur l'une ou l'autre fréquence du wifi.
— Votre box (dernière génération) n'est pas compatible avec deux fréquences de wifi différentes.
Mon mec envoie une capture d'écran lui prouvant le contraire.
— Et ça ? dit-il. C'est ma grand-mère qui fait du vélo ?
(Je précise qu'on est très contents de Orange. Pas du chat où ils ne semblent pas tous avoir les frites dans le même sachet4)
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2 Aubergine interdite, le billet qui mettait déjà en scène l'ex-rétoise3 Formulation qui m'a toujours intrigué (prétérition, facétie de langage)4 J'emprunte l'expression à l'amie Michelle Brun