L’ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson, a obtenu le soutien d’un nombre suffisant de députés pour se porter candidat au poste de nouveau chef du Parti conservateur au pouvoir et du gouvernement, fait savoir ce samedi Tim Shipman, observateur politique du Sunday Times.
« Une source proche de Boris Johnson indique qu’il a 100 partisans et qu’il pourrait par conséquent être sur le bulletin de vote. Ce « pourrait » est très intéressant », a-t-il écrit sur Twitter.
Boris Johnson est rentré ce samedi au Royaume-Uni avec sa femme après des vacances en République dominicaine.
Officiellement, il n’a pas encore annoncé sa candidature, tout comme son rival principal, Rishi Sunak, qui est soutenu par plus d’une centaine de députés du groupe conservateur. Pour le moment, un peu plus de 50 parlementaires conservateurs ont ouvertement déclaré leur intention de soutenir Boris Johnson, selon les dernières estimations des médias britanniques. L’actuelle ministre britannique des relations avec le Parlement, Penny Mordaunt, qui a été la seule à annoncer, vendredi, sa candidature pour devenir première ministre ne compte pour l’instant qu’une vingtaine de partisans.
Lire aussiJohnson a promis une aide supplémentaire à l'Ukraine dans les prochains joursLes nominations de la part des députés conservateurs seront acceptées jusqu’à 14h00 lundi. Les candidats devront surmonter la barrière élevée des 100 votes de leurs collègues pour passer au tour suivant. Lorsqu’il ne restera que deux finalistes, les membres du Parti conservateur – dont le nombre, selon différentes sources, varie de 160.000 à presque 200.000 – seront invités à déterminer le gagnant par vote électronique. Les résultats devraient être dressés d’ici au 28 octobre.
Il se peut également que l’un des finalistes décide de retirer sa candidature. Dans ce cas, le nom du successeur de Liz Truss sera connu lundi.
Lire aussiL’Ukraine demande des comptes à Apple Music sur l’appartenance de la CriméeLiz Truss a annoncé sa démission 45 jours après son entrée en fonction, le mandat de premier ministre le plus court de l’histoire britannique. Sa politique économique a semé le chaos sur les marchés, faisant dégringoler la livre sterling et monter la grogne dans la société. Liz Truss a finalement démissionné, mais continuera à diriger le gouvernement jusqu’à l’élection de son successeur.