J'ai joué mes dernières cartes en tentant ma chance dans des corps-à-cœur qui n'avaient d'aléatoires que les hasards des rencontres. J'ai entendu le mensonge des amants dans le silence des fins de soirées dérobées au calendrier des routines matrimoniales. J'ai trouvé des poèmes d'amour d'une beauté illisible dans le carnet d'une analphabète. Je rêve maintenant de romances de derniers recours dans la solitude imparfaite d'une chambre de motel, le cœur placardé pour cause d'insalubrité.