Passionnante vie que celle de la famille Biden : pendant que le père, Joe, joue le rôle d’un président des États-Unis en pleine tourmente géopolitique, économique et probablement mentale, le fils, Hunter, s’occupe de ses nombreuses affaires dont une partie semble lui revenir actuellement au travers de la figure.
L’histoire remonte en réalité bien avant octobre 2020, le mois où la presse a fait des pieds et des mains pour camoufler l’existence d’un ordinateur portable ayant appartenu à Hunter Biden et dont le contenu dévoilait toute une cargaison d’actes clairement répréhensibles ; à l’époque et alors que les élections présidentielles approchaient rapidement, les informations divulguées par le New-York Post faisaient plutôt tache dans la campagne par ailleurs atone du candidat Joe Biden. Un fils qui fait absolument n’importe quoi, sur fond de drogue, de prostitution et d’affaires financières de plus en plus louches en Chine et en Ukraine, cela faisait beaucoup pour le candidat démocrate alors que les médias peinaient à déclencher le moindre enthousiasme pour le vieux briscard de Washington.
La presse française, égale à elle-même, faisait un remarquable travail de distraction et n’évoquait le sujet ni de près ni de loin ou allait jusqu’à corroborer les allégations farfelues de certains officiels qui entendaient prouver que l’histoire de cet ordinateur portable n’était qu’une énième intox russe (bien sûr, russe – évidemment, quoi d’autre ?).
Les élections passèrent, puis quelques mois et, petit-à-petit, les éléments rassemblés par la justice montrèrent que le portable, contenant des informations explosives, appartenait bien à Hunter sans le moindre doute. Tout comme le Russiagate qui démontra la partialité consternante des médias de grand chemin et leur parti-pris anti-Trump grossier (voire grotesque), les allégations d’intox russe concernant le portable d’Hunter Biden se révélèrent aussi fausses : sapristi, les soi-disant complotistes avaient eu, une fois encore, raison, à tel point qu’on voit même à présent des journalistes de CNN se retourner contre l’ex-patron de la chaîne d’information en continu et lui reprocher d’avoir choisi de cacher cette affaire.
Il faut dire que l’enquête au sujet de Hunter Biden continue de progresser et de prendre une tournure de plus en plus délicate pour l’actuelle Maison Blanche et pour Joe Biden : depuis mars de cette année, les médias grand public ont fini par admettre que tout ceci pourrait bien conduire le fils du président en exercice à se retrouver en examen.
Et si la presse française continue d’ignorer superbement l’affaire, il est intéressant de noter qu’outre-Atlantique, la presse est obligée d’évoquer un peu ce qui se passe tant les choses semblent assez mal s’enquiller, pour le fils comme pour le père dont un des partenaires d’affaires d’alors (on parle essentiellement de la période Obama) – un certain Tony Bobulinsky – commence à parler et à expliquer l’implication directe de Joe dans les magouilles manifestement frauduleuses de Hunter.
À présent, la possibilité même d’un procès détaillé (et probablement aussi peu médiatisé que possible) n’est plus guère remise en cause et la Maison Blanche en est réduite à faire une espèce de “damage control” quelque peu alambiqué.
Il faut dire que les accusations ne sont pas exactement du niveau d’un ticket de stationnement impayé : détention illégale d’arme à feu, achat, possession et usage de stupéfiants, fraude fiscale et détournement de fonds (pour plusieurs millions d’euros), voilà qui est déjà suffisant pour faire plusieurs procès bien remplis.
Bien évidemment, les même médias qui ont jusqu’à présent largement joué le dégonflement forcené de cette affaire continuent de tourner autour du pot et persistent à ne voir dans les informations de ce portable que l’expression d’un homme alors sous l’emprise de la drogue et de mauvaises habitudes de vie, vaguement répréhensibles sur le plan moral mais pas vraiment condamnables légalement.
Point de vue intéressant qui tend à s’effriter progressivement à mesure que les éléments et les témoins à charge s’avancent vers la justice qui doit maintenant à la fois montrer qu’elle reste impartiale malgré les accusations du camp Républicain, et chercher à déterminer l’ampleur des carabistouilles de Hunter dont le passif semble de plus en plus lourd.
Il y a ainsi une série de messages courts, échanges de textes entre le fils et le père (et d’autres membres de la famille Biden) tendant à prouver leur partenariat dans des montages financiers douteux avec la Chine et l’Ukraine à tel point que la phrase “10% for the big guy” – récupérée de ces textes et signifiant la popularité la part que Joe devait toucher des versements louches opérés – est devenue un véritable mème graphique.
À ceci s’ajoutent les éléments fournis au FBI par le sénateur américain Chuck Grassley qui montrent sans le moindre doute possible que la famille Biden (et ici sont directement cités Hunter et Joe) a signé un contrat pour 5 millions de dollars avec l’entreprise CEFC, directement liée au Parti Communiste Chinois ce qui, alors même que le père est maintenant président, contrevient directement avec les engagements pris lors de la campagne électorale. Au passage, le sénateur américain se demande pourquoi le FBI n’a pas jugé bon de poursuivre la moindre enquête à ce sujet… Enquête qui pourra largement s’appuyer sur les 459 crimes et délits de la famille Biden, à présent documentés dans le rapport MarcoPolo qui vient de sortir.
Bref, on le comprend : non seulement les complotistes et le New-York Post avaient bel et bien raison dès octobre 2020, mais en plus tout indique que Hunter est mouillé dans des affaires de plus en plus graves en Ukraine et qu’il y était pour le compte de son père actuellement président.
Alors que des élections de mi-mandat pourraient voir l’une ou les deux chambres parlementaires changer de camp et donc voir les Républicains l’emporter, on comprend que des enquêtes et un procès contre Hunter pourraient aller bien plus haut qu’une simple peine de prison pour le fils.
Il n’est pas impensable d’envisager alors un “impeachment” de Joe Biden qui aura alors tout le loisir d’invoquer pour lui-même le 25e amendement à la Constitution américaine, en raison de son état de santé (mentale par exemple)…
Aux États-Unis, les prochains mois pourraient donc être fort intéressants.
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