Le bilan des émeutes qui ont accompagné la manifestation antigouvernementale jeudi dans la capitale tchadienne, N’Djamena, s’est alourdi à 50 morts. C’est ce qu’a annoncé le premier ministre de la République, Saleh Kebzabo, lors d’une conférence de presse.
« Des dizaines d’autres personnes ont été blessées », selon Reuters, citant le premier ministre. Plus tôt, le porte-parole du cabinet ministériel, Aziz Mahamat Saleh, avait annoncé 30 morts, dont 10 membres des forces de l’ordre. « La manifestation, qui était interdite, a dégénéré en un soulèvement », a-t-il déclaré. Les manifestants ont attaqué des bâtiments gouvernementaux, dont le siège du parti dirigé par le premier ministre. »
Le gouvernement tchadien, dans une déclaration publiée, a qualifié la manifestation de tentative de déstabilisation de la situation dans le pays. « La manifestation actuelle vise à créer une insurrection armée avec le soutien de forces extérieures », indique le communiqué. Plus de 1.500 jeunes ont été formés pour agir contre le gouvernement ».
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L’état d’urgence a été déclaré mercredi au Tchad en raison des inondations qui ont touché les deux tiers du pays et affecté un million de personnes.