Le premier cycle de négociations de paix entre les autorités éthiopiennes et les rebelles de l’État du Tigré se tiendra sous l’égide de l’Union africaine (UA) le 24 octobre en Afrique du Sud. C’est ce qu’a déclaré jeudi Redwan Hussein, le conseiller en matière de sécurité nationale auprès du premier ministre de la République.
« Nous avons été informés par l’Union africaine que les pourparlers de paix devraient commencer le 24 octobre, nous confirmons notre participation », a écrit M. Hussein sur sa page Twitter. Les rebelles de l’État éthiopien, qui avaient précédemment accepté de participer aux pourparlers, n’ont pas encore répondu s’ils étaient satisfaits de la date de début du premier round.
Lire aussiPrincipaux événements sociopolitiques dans le monde du 28 mars au 3 avrilLe 1er octobre, l’UA a proposé d’organiser sous ses auspices des pourparlers de paix entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré. La proposition a été acceptée par les deux parties, mais les discussions, prévues les 8 et 9 octobre en Afrique du Sud, n’ont pas eu lieu. Les rebelles ont invoqué le manque de garanties de sécurité pour leur délégation comme raison.
Le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) s’est révolté en novembre 2020 en attaquant les bases des forces fédérales dans l’État. Le FLPT a commencé à avancer vers le sud pour prendre la capitale Addis-Abeba, mais les forces gouvernementales ont réussi à stopper leur progression.
Lire aussiLa Russie enverra 10,3 millions de dollars pour le programme alimentaire mondial de l’ONULe 1er septembre, les rebelles ont accusé l’Éthiopie et l’Érythrée voisine d’attaquer leurs positions dans le nord-ouest du Tigré et, le 9 septembre, de lancer une offensive dans le nord-est de l’État.