Fraude bancaire : comment s’en prémunir ?

Publié le 20 octobre 2022 par Vincentpaes

La lutte contre la fraude est ainsi devenue un enjeu majeur pour les établissements bancaires, qui doivent se donner les moyens de s’en prémunir pour chaque prestation et à toutes les étapes de la relation client. Aucun processus métier n’est épargné, du segment « particuliers » à l’offre « professionnels », de l’onboarding crédit aux opérations du quotidien, voire même aux successions ! Pour lutter contre la fraude, les banques peuvent bien sûr s’appuyer sur les dispositifs de conformité réglementaire liés au respect du KYC (« Know Your Customer ») et de LCB-FT (lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme). Le défi pour les établissements bancaires ? Parvenir à contrecarrer la fraude sans dégrader l’expérience client. Un équilibre qui peut être trouvé par les acteurs bancaires en externalisant leurs contrôles auprès de tiers de confiance spécialistes du secteur.

Au sein de l’environnement bancaire, les pratiques frauduleuses s’expriment en premier lieu par la fraude documentaire, qui consiste en la contrefaçon, la falsification, l’usage frauduleux ou l’obtention frauduleuse d’un document. Il est donc stratégique de lever les doutes face aux faux justificatifs et d’automatiser les processus de vérification.

 

Les justificatifs d’identité sont les documents qui font l’objet du plus grand nombre de fraudes. La fraude à l’identité représente donc pour les banques un risque de préjudice financier considérable. Il faut donc impérativement identifier et se prémunir des nouvelles pratiques des fraudeurs au sein des parcours clients digitaux et renforcer sa sécurité numérique en prenant les bonnes options.
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La fraude au paiement, ou l’utilisation illégitime d’un moyen de paiement ou de ses données, doit également faire l’objet d’une vigilance particulière pour les établissements financiers. Il faut absolument redoubler de vigilance face à la variété́ des fraudes au paiement, mesurer leur impact du point de vue des établissements bancaires et déployer des dispositifs leur permettant de sécuriser ce sujet sensible.

 

À l’ère du numérique, le respect des obligations LCB-FT est devenu pour les banques un enjeu phare. Externaliser la gestion de ses alertes constitue un des moyens de mettre en place un dispositif efficace et conforme aux exigences du régulateur. Cela permet de gérer les obligations légales, d’absorber et d’optimiser le volume croissant de fraudes. Cela permet également aux collaborateurs des banques de se concentrer sur les alertes douteuses ou avérées.

A propos de l'auteur :
François Quais est Directeur marché Banque chez Tessi.