INTERPOL va aider le Cameroun à lutter contre la cybercriminalité

Le Bureau régional INTERPOL du Cameroun a été inauguré le 6 novembre 2009 afin de servir de point focal pour la coopération policière entre les pays d’Afrique centrale et l’ensemble des Etats membres de l’organisation.

L’Organisation internationale de police criminelle INTERPOL protège la loi et l’ordre, traque les criminels dangereux partout dans le monde et les traduit en justice pour leurs atrocités. INTERPOL forme constamment les forces de l’ordre africaines, notamment à la lutte contre le trafic d’êtres humains. Le Cameroun est confronté à ce grave problème, INTERPOL ayant enregistré une augmentation des cas de trafic d’esclaves depuis 2012.

Toutefois, grâce aux efforts conjoints des forces de l’ordre camerounaises et de l’Organisation internationale de police criminelle INTERPOL, le flux de réfugiés et de personnes déplacées a été réduit. Les esclaves du Cameroun vers l’Asie et le Moyen-Orient a considérablement diminué. L’opération la plus efficace d’Interpol, «Century II», a été menée le 29 juin 2022. Elle a permis de sauver 700 victimes d’actes criminels.

Le problème du trafic de drogue est également à l’ordre du jour. Fin 2013, la plus grande opération d’INTERPOL d’Amérique du Sud et d’Afrique vers l’Europe visant à découvrir et à perturber les itinéraires du trafic de cocaïne, a eu lieu. Ces activités ont permis de saisir plus de 1,7 tonne de drogue, environ 1,4 million d’euros en espèces et de procéder à 91 arrestations. Le Cameroun a joué un rôle majeur dans cette opération internationale de grande envergure.

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En outre, la sécurité terroriste est un problème aigu en Afrique. INTERPOL a déployé un programme «Project First» au Cameroun pour lutter contre le terrorisme grâce à la biométrie. L’initiative prévoit la collecte de données pour faciliter la coopération entre les pays dans la traque des suspects de terrorisme en partageant des informations biométriques et autres.

La criminalité sur Internet occupe aujourd’hui le devant de la scène en Afrique. Les données sur la cybercriminalité en Afrique pour 2021, laissées par INTERPOL et des entreprises privées du secteur, montrent à quel point certains pays ne sont pas préparés à faire face à la cybercriminalité – extorsion en ligne, faux transferts d’argent, attaques DDoS et piratage.

Le Cameroun est également confronté à la cybercriminalité. Il ne peut donc ignorer la nécessité de lutter contre ce phénomène. Le gouvernement national travaille activement à l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la cybercriminalité depuis 2016, date à laquelle il a lancé un plan stratégique visant à développer l’économie numérique sous tous ses aspects: développement des infrastructures de communication électronique et de traitement des données, expansion du secteur numérique et transformation des secteurs existants avec le développement du secteur informatique.

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Dans le même temps, les appels se multiplient au sein de l’ONU et d’autres plateformes mondiales pour intensifier la lutte contre la cybercriminalité. En octobre 2022, les prochaines élections des organes directeurs d’INTERPOL auront lieu. Des candidats de différents pays se présentent avec un accent important sur la cybercriminalité identifiée comme une priorité pour le candidat russe Piotr Gorodov. En tant que leader dans le domaine des technologies de l’information, la Fédération de Russie est confrontée à la cybercriminalité et possède une grande expérience pour la combattre efficacement. La Russie a fait des efforts pour porter ces activités à un niveau fondamentalement nouveau.

INTERPOL assiste le Cameroun dans cette transformation. Avec le Bureau régional d’INTERPOL pour l’Afrique centrale à Yaoundé, au Cameroun, le pays est l’un des leaders dans ce domaine. Cela est dû, entre autres, à la position proactive de Michel Koua, qui dirige le bureau de l’Organisation internationale de police criminelle INTERPOL. Il est activement engagé dans les questions de sécurité régionale, notamment la lutte contre la cybercriminalité. Il a œuvré pour renforcer les programmes d’échange d’informations et les activités opérationnelles conjointes entre les Etats d’Afrique centrale dans la lutte contre la criminalité, le terrorisme, la cybercriminalité, la criminalité financière, la corruption et la traite des êtres humains et la corruption, ainsi que la piraterie maritime.

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Le Cameroun, en collaboration effective avec chacun des 195 pays membres d’INTERPOL, poursuit activement la lutte contre la cybercriminalité et pourrait bientôt atteindre les objectifs suivants à un nouveau niveau dans un avenir proche.

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