Pour parler de Dieu, un peu de Brel :
Et puis si j'étais le bon Dieu je crois que je serais pas fier.
Je sais, on fait ce qu'on peut, mais il y a la manière.
Et maintenant bon Dieu tu as bien rigolé
Et maintenant bon Dieu, et maintenant j'vais pleurer
Même si on m'appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l'annuaire
Entre Dieulefit et Dieu vous garde
J'entendrai dans mon paradis
Les anges, les Saints et Lucifer
Me chanter la chanson de naguère
Celle du temps où je m'appelais Jojo.
_____________________________________
Un peu de Brassens :
Au fond, j’aimerais mieux que Dieu existât… Mais ça me paraît quand même assez discutable au vu de tout ce qui se passe depuis que le monde existe. Il faut voir les choses telles qu’elle sont.
_____________________________________
Un peu de Prévert qui pensait sans doute à la trinité qui depuis longtemps agite le sommeil des théologiens comme ce brave Abélard qui baisait Eloïse en appelant au secours le Saint Esprit, dit le Paraclet :
La théologie c'est simple comme Dieu et Dieu font trois.
Eh oui, les théologiens sont de sodomiseurs de diptère. Ils sont capables, disait Rabelais, de chercher à savoir si une chimère bourdonnant dans le vide peut manger des intentions secondes. Sujet débattu pendant dix semaines au concile de Constance sous la direction du cardinal de Brogny.
Et l'on sait que l'intention seconde est très dure digérer.