Un début intrigant pour le manga La déesse de 3000 ans

La déesse de 3000 ans est un manga de Fumitaka Katō prépublié dans le magazine Young Magazine (seinen). C’est une série courte en trois tomes et qui nous est proposé en France par Michel Lafon dans sa collection Kazoku. C’est la première fois que je vais traiter d’un de leur titre sur le blog. La traduction a été confié à Angelique Mariet qui donne toujours un ton très humain à sa traduction. J’adore !

C’est quoi l’histoire ?

Kamikino Mitama, est la divinité d’un petit village, Lorsqu’elle rencontre le jeune Junzo Shiba, elle lui révèle son envie de profiter d’une vie normale et de mettre un terme à ses activités divines. Mais le seul moyen pour y parvenir, c’est de se marier. Junzo, séduit par Mitama, accepte et la suit jusqu’à un sanctuaire caché dans la forêt.
Commence alors le périple d’un lycéen et d’une déesse millénaire dans l’univers féériques des légendes japonaises.

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Demande en mariage

Junzo croise une jeune fille cachée dans un buisson, il comprend  tout de suite que c’est une déesse, on ne s’embête pas avec les explications, ce n’est pas ce qui intéresse notre auteur. Kamikino Mitama a l’apparence d’une lycéenne aussi innocente que mignonne. Il a le coup de foudre. Trop Intrigué pour se méfier, le jeune garçon va l’accompagner jusqu’à un lieu sacré pour lui faire une drôle de proposition.
Elle a une particularité ses émotions s’affiche sur son front avec un beau idéogramme. Elle se grille si elle ment, ou si elle est gênée. C’est à la fois mignon et flippant. Elle ne semble jamais rien pouvoir cacher.
Elle va emmener Junzo dans un voyage hors du temps dans des lieux inconnus et sacrés. Elle doit aussi retrouver son sceau. C’est amusant de voir une déesse avoir un problème courant au Japon. Ne pas avoir son sceau c’est ne pas pouvoir signer de documents officiels.

大砲授与。 pic.twitter.com/Q00Ls0mhzH

— 加藤文孝 (@katofumitaka) August 30, 2022

Divine comédie

J’ai bien aimé La déesse de 3000 ans. On ne sait pas vraiment dans quel voyage on s’engage, mais c’est assez immersif pour qu’on est au moins envie d’en prendre plein les yeux. Il est vrai que l’objectif est encore un peu flou, mais la série ne comportant que trois tomes j’aurais au moins eu le plaisir de faire une jolie balade. Je suis vraiment fan des décors et les personnages aux traits réalistes sont aussi sublimes.
Je vous conseille son compte twitter ou son Pixiv. on peut voir des illustrations incroyables en couleur ou en noir et blanc. Il est aussi design d’intérieur, illustrateur de jeu etc. Il manque un peu d’expérience en narration, mais côté technique il est très fort et il fait un travail ultra travaillé et minutieux.

La déesse de 3000 ans est un titre intrigant. Un trait divin pour une histoire tout aussi divine. Si le chemin n’est pas encore très clair, le voyage vaut vraiment le coup. Fumitaka Kato nous balade dans un Japon foisonnant de curiosité.

Public : Tout public – à partir de 14 ans

Service presse

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