Il y a quatre ans, je découvrais avec joie l’univers soul de Jonathan Jeremiah. C’était avec le bien nommé Good Day, dont j’ai un souvenir lumineux, comme l’illustrait la splendide pochette, en écho parfait avec le titre de l’œuvre.
Toujours aussi chaleureux et humain, l’artiste anglais semble revenir un peu plus prophétique, avec une envie – encore une fois – de tous nous galvaniser de la même façon qu’il voulait précédemment nous faire comprendre que le voyage quotidien allait être beau. Optimisme, et réalisme, voilà deux valeurs qu’il semble posséder absolument, envers et contre tout, sur Horsepower For The Streets.
Si l’on reconnaît ici ou là certaines de ses influences – oui, c’est celle d’un certain Serge que l’on peut reconnaître dans la musique de « The rope » –, Jonathan Jeremiah possède cette voix et surtout cette façon de chanter qui le distinguent autant des artistes qu’il a pu écouter que de ces contemporains. Et avec son cinquième album en à peine plus de dix ans, il est déjà pleinement en train de devenir, lui-même, une référence du genre.
(in Heepro Music, le 15/10/2022)
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