La création d’un système unifié de défense antiaérienne en Europe sera l’un des principaux objectifs de l’Otan, dont la mise en œuvre prendra des années, rapporte jeudi le quotidien Politico.
« Le principal objectif sera de réunir tous les systèmes », a précisé au média Janis Garisons, secrétaire d’État du ministère letton de la Défense, en soulignant que « la création d’un paysage unifié et d’un système opérationnel » prendrait du temps et des efforts.
Les systèmes antiaériens modernes ont besoin d’investissements considérables du point de vue des finances et du temps, et le déploiement d’un réseau de ce genre prendra donc des années, explique Politico. Un autre obstacle sur cette voie réside dans la nécessité des échanges d’informations secrètes. Ces derniers exigent un code de conduite, car les États n’ont souvent aucune envie de partager eux-mêmes des renseignements.
Lire aussiHockey sur glace: les Canadiens ont battu les Allemands au championnat du mondeD’après Kajsa Ollongren, ministre néerlandaise de la Défense, les pays de l’Otan « comprennent qu’ils doivent faire plus d’efforts dans ce domaine » et que leurs industries militaires doivent élargir la production afin « d’occuper des positions avancées en matière de DCA ».
Quatorze pays ont signé jeudi en marge d’une rencontre des ministres de la Défense de l’Otan une déclaration sur la création de l’initiative Bouclier antiaérien européen (European Sky Shield). La cérémonie de signature a réuni des représentants de la Belgique, de la Bulgarie, du Royaume-Uni, de la Hongrie, de l’Allemagne, de la Lettonie, de la Lituanie, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Finlande et de la République tchèque.
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