Petit relâchement. Les intrigues se poursuivent mais sans fougue, ça manque un peu de rythme tout cela.
Brian se fait avoir par sa mère pour l’histoire de dopages. Un petit sermon, un haussement de ton et tout rentre dans l’ordre ou presque. Le coach a la classe de ne pas ébruiter l’affaire mais parle de façon franche et directe à Smash. Et toujours cette forme de respect extrême de la part des enfants qui s’écrasent quand les adultes prennent la parole. Le chemin sera sans doute long pour Smash afin de regagner l’estime de son mère et du coach Taylor. Je suis assez content de voir l’intrigue se terminer assez vite car elle faisait très cliché du sport et on aura sans doute une quête de rédemption plus intéressante.
Tami prend peu à peu de l’importance au sein de la série et intègre l’équipe de campagne du maire Rovel. Fait important, on découvre en même temps que les Taylor qu’elle est lesbienne. Une découverte très intéressante vu le contexte très macho et conservateur dans lequel baigne la ville. L’attitude d’Eric est assez amusante car il se méfie du côté lesbienne du maire tout en soutenant sa femme dans ses choix. Ça fait plaisir de voir un couple uni sans grand problème à l’écran, cela est assez rare pour être souligné. Et quand le ton monte entre eux, ils savent parfaitement comment désamorcer la situation car ils se comprennent parfaitement.
On continue d’explorer la vie familiale de Tyra. Ce n’est pas le tout de virer le loser servant de compagnon à sa mère, mais elles se rendent compte qu’être une femme seule n’est pas une chose facile. Surtout quand il faut changer une roue de voiture. L’histoire prend un tournant assez inattendue et croise Buddy Garrity. Après avoir aidé le père de Matt, il aide la mère de Tyra et ce n’est sans doute pas pour ses compétences professionnelles qu’il l’a engagé. Je sens venir une histoire de cul entre ces deux là, ça semble tellement évident. Mais j’aimerai être surpris. Tyra reste par contre à distance de Riggins tout en mettant son nez dans les histoires de Lyla et Jason. Mais que s’est il donc passé entre ces deux filles mis à part cette histoire récente concernant Tim ?
Matt voit son père repartir en Irak. Pas très intéressant, sa grand mère semble mieux se porter et Julie est bien intégrer au petit clan Saracen. Matt semble aussi prendre de l’assurance dans l’équipe en proposant sa propre stratégie au coach. Une stratégie qui sera d’ailleurs payante permettant au Panthers d’accéder au play off. Matt s’impose désormais comme un véritable leader même s’il sait rester humble.
L’avenir de Jason et Lyla est une fois de plus remis en question et j’aurai tendance à être d’accord avec Buddy. Sa fille a toute la vie devant elle, elle est belle, intelligente, talentueuse. Quel père ne serait pas inquiet en voyant sa fille s’accrocher à un gars en fauteuil roulant ? Jason fait également ce constat. La façon dont Jason parle de Herc est très touchante et on sent durant tout ce dialogue que Jason change d’avis sur quelques secondes. Il était prêt à renoncer à Lyla mais il ne peut pas la quitter car il l’aime tout simplement. Peu importe les difficultés, ils veulent être ensemble et pour le moment c’est la seule chose qui compte pour eux. Par contre pour cette idée de demande en mariage, ne sont ils pas trop jeunes ? C’est Friday night lights, pas Les frères Scott, tout de même. De toute façon Buddy ne laissera jamais cela se produire donc go Garrity, go !
Au final, il se passe beaucoup de choses importantes dans cet épisode, certaines intrigues sont à un tournant mais il manque un petit truc pour en faire réellement un grand épisode. Ça laisse néanmoins regarder et l’attachement aux personnages suffit tout simplement. Et cela c’est un aspect non négligeable pour une série car sans un casting fort auquel on s’attache, une série ne va pas loin.
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