Le mercredi 12 octobre 2022, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique Mounouna Foutsou a reçu en audience dans la salle de réunion du Ministère éponyme, Madame Louisette-Renée Thobi épouse Etame Ndedi, ci-devant Secrétaire Général de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).
Des propos du Ministre Mounouna Foutsou, on note que cette rencontre avec le SG de la CONFEJES tient à effet de « voir dans quelle mesure son Institution comme par le passé peut appuyer le Gouvernement camerounais dans l’encadrement de la Jeunesse ». De façon pratique, le Ministre a cité trois chantiers pour lesquels la participation de la CONFEJES serait la bienvenue, à savoir : la révision de la Politique Nationale de la jeunesse ; l’intensification du Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat jeunes (PPEJ) ; la participation citoyenne de la jeunesse, avec spécifiquement, les Conseil Municipaux et Régionaux jeunes, dont l’accompagnement par la CONFEJES pourrait faciliter le partage de ces chantiers avec d’autre pays de l’Institution et leur permettre d’en bénéficier. Au cours de cet entretiens, Mounouna Foutsou a également énoncé les projets et programmes de son département ministériel en faveur des jeunes.
Lire aussiCameroun: Le marché Mokolo au bord de l’émeuteLa camerounaise élue lors de la 38ème Session ministérielle de la CONFEJES, tenue au Burkina Faso en février 2021, a pour sa part a déclaré au cours de ladite entretient, qu’elle est très contente de savoir que la Ministre procède à la relecture de la politique Nationale de la Jeunesse au Cameroun. Elle a également révélé que c’est une problématique qui lui tient particulièrement à cœur, toute chose qui l’a amené à échanger avec les professionnels de l’animation à la retraite à ce sujet. Pour elle, une révision des curricula de la formation est essentielle, de même que la politique de la jeunesse en général, pour être plus adaptée aux besoins actuels de la jeunesse. Elle a promis que son Institution apportera sa modeste contribution dans ce processus
D’autre part, Mme Louisette-Renée Thobi a fait savoir que « chaque année on essaiera d’organiser dans les zones rurales du Cameroun des sessions de formation. Il s’agit de former un maximum de coordonnateurs PPEJ et de former un maximum de jeunes dans ces localités, et on sera plus sensibles dans les groupes formés de femmes. ». Pour la représentante de l’Institution, il est question d’augmenter le nombre de jeunes qui ont des compétences pour encadrer leurs pairs et pour entreprendre dans les différentes régions du Cameroun. S’agissant du PPEJ dit-elle, « on va se battre pour augmenter le nombre de projet »
Lire aussiCameroun - Au tribunal : il poignarde une femmeAu MINJEC, elle a dit : « vous avez le ministère le plus compliqué. Dans certains ministères, le résultat peut être palpable, mais concernant la Jeunesse, si vous employez 100 jeunes aujourd’hui, demain vous en aurez 200 qui se plaindront de ne pas en savoir ». C’est donc d’après elle un défi majeur auquel le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique fait face et c’est pour elle un plaisir d’entendre parler de projets tels que les CMJ/CRJ qui permettent aux jeunes eux-mêmes de se prendre en main, et de mieux participer au développement de leur pays et le Youth Connekt qui permet l’interconnexion des jeunes. Pour finir le SG de la CONFEJES a émis l’idée d’un projet à mettre prochainement en œuvre par son Institution, pour le financement des projets des jeunes.
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