Le ciel s’annonce nuageux pour le sieur FOUNDIKOU DAOUDA. Le mardi 11 octobre 2022, cet homme a quitté la capitale économique du Cameroun ( Douala) où il réside, pour se rendre à FOUMBOT, réclamer sa carte nationale d’identité dont il n’a qu’un récépissé ( déjà à peine lisible) depuis trois ans. FOUMBOT est un arrondissement du département du Noun, région de l’Ouest Cameroun.
Des témoins rapportent qu’arrivé sur les lieux, le requérant s’est fait dire par un officier de police, que sa carte nationale d’identité n’avait pas encore été fabriquée. Rentré dans une colère infernale, FOUNDIKOU DAOUDA, rapportent les témoins de la scène, a saccagé le poste d’enrôlement des cartes nationales d’identité, détruisant au passage, plusieurs matériels de travail : des ordinateurs, des caméras, des tables.
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Seulement, votre journal à appris que FOUNDIKOU DAOUDA a été placé en garde-à-vue ce mercredi 12 octobre 2022, au siège de la police judiciaire à Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest. Et selon des personnes invitées aux us et pratiques administratives et juridiques du Cameroun, l’homme est en route vers la prison. Seulement, beaucoup de voix s’élèvent pour dire non à son incarcération ( éventuelle ), eu égard au mécontentement général des Camerounais, sur l’extrême difficile du ministre de police, à leur délivrer les originaux de leurs cartes nationales d’identité. Le cas FOUNDIKOU DAOUDA est perçu comme un ras-le-bol, et le requérant est perçu comme le symbole de lutte du peuple pour la délivrance diligente des cartes nationales d’identité.
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